Au festival des cultures étrangères, au XVIe Forum économique international “Russie – monde islamique”, “KazanForum 2025”, qui se tient du 13 au 18 mai courant, dans la capitale du Tatarstan, Akila Omri, enseignante universitaire tunisienne a présenté une pièce de théâtre en dialecte tunisien (l’école des cancres) qu’elle a réalisé avec son mari russe, docteur en sciences philologiques.

Cette dernière a été interprétée par ses étudiants de l’université fédérale de Russie à Kazan, qui étaient habillés de costumes traditionnels tunisiens.

Un autre de ses étudiants a récité, lors de ce festival, le poème d’Abou el Kacem Echebbi; la volonté de vivre (iradatou el hayet) et d’autres, encore, ont chante les souffrances des expatriés tunisiens, en reprenant la chanson de Balti (Allo ya chababi winak).

Akila Omri, une keffoise pure souche de 52 ans, est titulaire d’un doctorat en langues comparées arabe, français, russe obtenu à Kazan. Elle enseigne avec passion, la langue arabe, depuis 22 ans, dans deux universités à Kazan, encourage la diffusion de films tunisiens et arabes, dans le cadre de son travail au sein du Muslim film festival (la tribune d’or). Elle est, aussi, traductrice officielle (de l’arabe au russe) et co-autrice avec son mari, de livres pédagogiques pour l’enseignement de la langue arabe au niveau universitaire en Russie, ainsi que de livres sur la femme arabe et sur les villes tunisiennes.

Son mari,Timur Shaikhullin, qui partage son amour pour la Tunisie et la langue arabe qu’il parle à la perfection, est titulaire de deux doctorats sur les méthodes d’enseignement de la langue arabe aux non arabisants (en prenant l’exemple des méthodes d’enseignement en Tunisie) et le second sur les relations familiales. Il enseigne à l’université fédérale de Kazan et travaille, aussi, au Muslim film festival.