Contrairement aux idées reçues, l’air intérieur pourrait être plus pollué que l’air extérieur et désodoriser son intérieur pourrait charger le milieu en polluants. L’usage excessif de désodorisants d’air dans les habitations et les espaces professionnels risque d’entraîner divers problèmes de santé, notamment des irritations des voies respiratoires, des réactions allergiques, des crises d’asthme, ainsi que des perturbations hormonales, a averti le ministère de la Santé, mi-avril 2025.
Il a pointé du doigt, dans un communiqué, la composition chimique potentiellement nocive de ces produits, relevant qu’à long terme, inhaler des polluants pour de longues durées pourrait accroître le risque de développer des maladies chroniques telles que les affections cardiovasculaires ou certains types de cancer.
Le ministère a ainsi recommandé de privilégier des alternatives naturelles comme les huiles essentielles ou les plantes aromatiques. Il insiste également sur la nécessité d’éviter l’exposition à ces produits pour les personnes vulnérables, notamment les enfants, les femmes enceintes et les individus souffrant de troubles respiratoires ou d’allergies.
Les citoyens sont conseillés de bien ventiler leurs logements en ouvrant régulièrement les fenêtres, et d’opter pour des produits dont la composition est clairement indiquée et la date de péremption respectée.