Le village pittoresque de Sidi Bou Said, fraichement classé par le magazine spécialisé en voyages Time Out, au troisième rang des dix plus belles petites cités au monde, sera la destination d’un grand nombre de poètes de onze pays: Canada, France, Inde, Liban, Egypte, Syrie, Palestine, Espagne, Maroc, Irak et de l’Italie outre la Tunisie, à l’occasion de la 9ème édition du Festival International de Poésie de Sidi Bou Saïd qui se tiendra du 25 au 28 avril 2024.

Lancé en 2013, cet événement considéré comme le rassemblement poétique le plus important du Sud de la Méditerranée et du Monde Arabe, sera ouvert au palais Ennejma Ezzahra avec un concert de musique et de chant de Mohamed Ali Ben Cheikh et Haifa Ameur et des lectures poétiques par les poètes invités: Valérie Forgues (Québec), Francis Combes (France), Rati Saxena (Inde), Achref Kerkeni (Tunisie), Linda Nassar (Liban), Raed Wahesh (Syrie-Palestine), Deema Mahmoud (Egypte), José Sarria (Espagne), Fadwa Zayani (Maroc), Amer Taieb (Irak) et Claudio Pozzani (Italie).

Organisé en partenariat avec le ministère des affaires culturelles et avec le soutien des ambassades du Canada, de la Suisse, de l’Espagne ainsi que de l’IFT et l’Institut culturel italien, le festival propose dans la section « Poésie dans le jardin » à Ennejma Ezzahra, deux rendez-vous : « Poétesses d’ici et d’ailleurs » et « Cet autre qui me ressemble » avec des voix de poésie au masculin.

La galerie Selma Feriani propose dans la section « Poètes et ballades » un spectacle de musique “Zanzana” ainsi que des lectures poétiques.

La clôture à Ennejma Ezzahra sera avec un spectacle de musique arabe « Chiche Khan » de Mohamed Ali Ben Cheikh et un hommage au grand poète Mohamed Ghozzi (1949-2024).

Une soirée de l’amitié Tunisie-Québec est également au programme avec des lectures de poésie des deux côtés.

Dans les off du festival, une “Rétrospective Richard Dindo”, sera consacrée, en sa présence, à ce cinéaste suisse considéré un maitre du cinéma poétique avec des projections-débat au cinéma Le Rio à la capitale de ses deux longs métrages “Gauguin à Tahiti” et “Genêt à Chatila”.