Une séance de travail tenue, hier vendredi au siège du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, a été consacrée à l’examen de l’état d’avancement de la mise en œuvre du programme “initiative régionale d’appui au développement économique durable” IRADA sous la présidence du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Lotfi Dhiab, lit-on dans un communiqué publié samedi.

Le programme “Irada” vise à soutenir 26 établissements de formation professionnelle dans huit gouvernorats à travers des accords de financement qui permettront la création de nouvelles spécialités de formation dans ces établissements, de les équiper et de former les formateurs.

Ce programme vise, selon la même source, à contribuer à soutenir le rôle du secteur privé dans le développement économique des régions et à développer la formation professionnelle dans le secteur public par le financement de la création de nouvelles spécialités conformément aux spécificités régionales et aux besoins du marché de l’emploi en termes de compétences.

Le ministre a souligné, à cette occasion, la nécessité d’accélérer le rythme de la mise en œuvre des projets programmés dans les délais impartis et avec la qualité requise, soulignant l’importance de ces projets dans le développement et la diversification des offres de formation.

Mis en oeuvre en partenariat avec l’Union européenne, le programme IRADA vise à contribuer au développement économique durable et inclusif et à l’amélioration de l’employabilité des femmes et des hommes dans 8 gouvernorats pilotes (Gabès, Médenine, Gafsa, Kasserine, Sfax, Sidi Bouzid, Bizerte et Jendouba) à travers la création de plateformes régionales de dialogue public-privé.

Il vise, également, à renforcer la contribution du secteur privé au développement économique durable dans les régions ciblées, à améliorer la qualité et la pertinence de l’offre de formation professionnelle initiale, continue et des services d’accompagnement à l’emploi afin de mieux répondre aux besoins du marché du travail national et international et à pérenniser la participation structurée des acteurs régionaux au développement du secteur privé et à la gouvernance de la formation professionnelle.