Le programme national d’audit de la sécurité des systèmes d’information a été lancé par le Ministère des Technologies de la Communication afin d’offrir l’appui financier, technique et logistique nécessaire pour soutenir les structures publiques dans l’audit de leurs systèmes informatiques.

Cette phase pilote concerne l’Audit des systèmes informatiques du Centre National de l’Informatique (CNI), des centres d’informatique des ministères de l’Intérieur, de la Santé et des Finances ainsi que du Centre National des Technologies en Education (CNTE), du Centre de Calcul El-Khawarizmi (CCK) en plus des administrations chargées des systèmes informatiques des ministères de l’Education et de l’Agriculture, selon un communiqué du Ministère des Technologies de la Communication publié samedi.

Le lancement de ce programme s’inscrit dans le cadre de la mise en application de la stratégie nationale de la cybersécurité en application du décret-loi n°2023-17 relatif à la cybersécurité.

Rappelons que la Tunisie a mis en place une stratégie nationale de cybersécurité 2020-2025 dans le but de protéger et développer l’espace cybernétique national à travers le renfocement des compétences tout en garantissant une confiance numérique dans le cadre du respect des droits et des libertés conformément à la constitution et aux accords internationaux.

Cette stratégie ambitionne de protéger l’espace cybernétique national des menaces cybernétiques et de renforcer la confiance numérique.

La Tunisie a officiellement adhéré le 8 mars 2024 à la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité adoptée à Budapest, portant ainsi à 70 le nombre des Etats signataires de cette Convention.

L’adhésion de la Tunisie à cette Convention s’inscrit dans le cadre des efforts nationaux et de la coordination étroite entre les ministères des Technologies de la communication, des Affaires étrangères, de l’Intérieur et de la Justice ainsi que Les structures de l’État pour lutter contre les crimes liés aux systèmes d’information et de communication et pour protéger l’espace cybernétique national et les utilisateurs des technologies de l’information et de la communication contre les cyberattaques et les attaques portant atteinte aux systèmes d’information, ou utilisant indûment les droits des personnes, et l’atteinte à la paix sociale ou l’ordre public.