Face à l’impact du changement climatique sur la réalité et l’activité des petites et moyennes entreprises économiques, la chambre Nationale des Femmes Chefs d’Entreprises en partenariat avec le projet « Travail Décent pour les Femmes en Tunisie, Egypte et Maroc » dans sa troisième phase, a organisé les 6 et 7 février dans la capitale, une session de formation à l’intention du membre du Bureau Exécutif de la Chambre sur le genre et le changement climatique.

La formation s’inscrit dans le cadre d’un effort de sensibilisation au fait que réaliser la justice climatique est un véritable défi, notamment pour la Tunisie, qui est l’un des pays les plus touchés par le changement climatique dans la région de l’Afrique du Nord, selon l’Indice mondial des risques climatiques publié en 2020. Bien que la Tunisie soit l’un des pays en développement qui contribuent le moins à ces phénomènes, elle est affectée par le changement climatique en raison d’un manque de capacité et de soutien pour faire face aux effets de ce changement.

Les travaux de cette formation visent à améliorer la connaissance des femmes chefs d’entreprises du cadre juridique local et international dans ce domaine et des capacités matérielles dont elles disposent afin de fournir des ressources techniques et matérielles aux femmes entrepreneures pour s’adapter à ces changements et œuvrer à la réalisation d’une transition juste et les accompagner dans la réalisation de la transition énergétique à l’horizon 2026.

Cela s’ajoute au soutien de programmes visant à sensibiliser les femmes chefs d’entreprises aux politiques climatiques d’ici 2030-2050.

Il convient de noter que le projet Travail décent pour les femmes s’étend sur trois ans et vise à renforcer la participation des femmes au marché du travail et leur contribution à l’économie verte en créant des emplois décents, en développant des initiatives économiques en Tunisie, en Égypte et au Maroc, et en soutenant les programmes de sensibilisation des femmes aux politiques climatiques.

Au terme de la réunion, il a été souligné la nécessité d’élaborer un plan d’action pour la stratégie de communication de la Chambre intégrant la question du changement climatique, en stimulant les contributions aux propositions législatives, en collectant des fonds d'investissement internationaux visant à vulgariser l’économie verte et à soutenir les petites et moyennes entreprises de ce secteur.