Le ministre Congolais des Affaires étrangères et de la Francophonie et des Congolais à l’étranger Jean-Claude Gakosso a transmis au président de la République Kaïs Saïed une invitation de son homologue congolais Denis Sassou Nguesso, qui préside le Comité de haut niveau de l’Union africaine pour la Libye, pour une visite à Brazzaville le 5 février prochain dans le but de se concerter sur le dossier libyen.

Dans une déclaration à l’issue de sa rencontre vendredi, au Palais de Carthage avec le président Saïed, le ministre congolais a expliqué que sa présence en Tunisie répond au besoin de se concerter sur les dossiers brulants qui concernent le continent africain dont la situation en Libye.

Notre devoir est de soutenir le peuple libyen frère, a-t-il dit, soulignant que la Tunisie a assumé un rôle majeur dans ce sens, par l’accueil des réfugiés libyens et des institutions internationales à l’instar du représentant spécial des Nations Unies et des représentations diplomatiques.

Le chef de la diplomatie congolaise a fait observer que malgré sa complexité, le dossier libyen progresse, insistant sur l’attachement de l’Afrique à la réconciliation nationale en Libye. Il a ajouté que le président Kaïs Saïed a présenté des propositions durables au Comité de haut niveau de l’UA pour la Libye.

Lors de l’entretien, le président de la République a réaffirmé la fierté de la Tunisie de sa dimension africaine et son engagement à promouvoir les relations de fraternité, de coopération et de solidarité avec les peuples africains frères au niveau bilatéral et multipartite. Il a exprimé la profonde conviction de la nécessité de renforcer la prise de conscience commune et de développer les action collectives pour mettre fin aux conflits et crises dans le continent et bâtir un avenir meilleur aux générations futures.

Il a salué les efforts déployés au niveau du Comité de haut niveau pour la Libye, rappelant la ferme position de la Tunisie qui reste convaincue de la nécessité de parvenir à une solution inter-libyenne loi des ingérences et des pressions étrangères.