Publié en décembre 2023 aux Editions Leaders, le premier roman “Les Maux Doux” de son auteure Hajer Abdelkafi est au programme d’une séance de présentation le samedi 27 janvier 2024 à 11H00 à la librairie Al-Kitab Mutuelleville.

Explorant les nuances de la douleur, de la résilience et de la légitimité des émotions humaines, Hajer Abdelkafi, dotée d’un grand parcours scientifique, révèle un talent littéraire pour ce premier roman qui interpelle à travers des moments forts et des sentiments partagés.

” Est-ce qu’un mal peut être doux ? Qui a le droit de qualifier l’intensité de ce qu’on ressent ? Est-ce parce que certaines personnes ont une meilleure capacité à encaisser les coups de la vie qu’on peut considérer que ce qui leur arrive est moins grave ? Autant d’interrogations au fil d’un recueil croisé, que l’auteure aborde en essayant de rendre à chaque acteur de cette histoire, et si possible, de la vie de manière générale, la légitimité de ce qu’il éprouve.

Agnès tombe et se relève à plusieurs reprises. Elle tente d’avancer et de progresser malgré les aléas de la vie, grâce à un environnement qu’elle s’est créé bienveillant, alors que Rémy, en dépit de sa bonne volonté de sauver son couple, reste prisonnier de son passé.

Nael, un menuisier passionné, se forge grâce à son travail acharné et son imprégnation des bonnes valeurs qu’il essaye de transmettre à sa fille, alors que Lily, médecin de renom, découvre sa vulnérabilité, malgré une force certaine.

Dans ce récit, il n’y a probablement pas de réponses à tout, mais des possibilités, une liberté laissée au lecteur pour la réflexion et, si possible, des prises de conscience. Certains maux seront indéniablement reconnus, d’autres moins. Et si on les qualifiait de doux, les rendrait-on plus acceptables à ses propres yeux et à ceux du monde ? La douleur est légitime à partir du moment où on la ressent, peu importe l’origine du mal. Le tout n’est-il pas de l’intégrer, pour composer avec ou, si l’on est bien courageux, de le soigner ? ”

Après des études préparatoires à l’IPEST (Institut Préparatoire aux Etudes Scientifiques et Techniques), Hajer Abdelkafi est partie en France, grâce à l’obtention d’une bourse de mérite de l’Etat tunisien, pour poursuivre des études en grande école d’ingénieur.

Succombant au monde de la recherche contractuelle, elle poursuit sa formation de docteur en chimie organique au sein du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS France). Après plusieurs années d’expériences au sein de laboratoires prestigieux et de grands centres de recherche scientifiques en Europe, tels que le CEA à Saclay et l’ETH de Zurich, elle dirige actuellement un site de recherche scientifique en Tunisie. Passionnée de voyages, de musique et de danse, elle est dotée d’une sensibilité, d’un sens de l’observation et d’un esprit d’analyse remarquables. Depuis plusieurs années, elle s’intéresse à la philosophie et à la psychanalyse, ce qui fait constamment progresser sa vision sur le monde et les relations humaines.