Selon une enquête du ministère tunisien de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, 81 % des enfants tunisiens ont subi, en 2022, des actes de violence dont 22,6 % des violences intenses.

Face à ce constat alarmant, le gouvernement tunisien a lancé une campagne de sensibilisation sur les dangers de la violence contre les enfants. Cette campagne vise à informer les enfants, les parents et les professionnels de l’enfance sur les droits des enfants et sur les moyens de lutter contre la violence.

Situation hydrique critique en Tunisie

La Tunisie est confrontée à une situation hydrique critique. Le pays vit au rythme du rationnement de l’eau potable depuis des mois en raison des épisodes de sécheresse récurrents et du stress hydrique liés au changement climatique.

Pour faire face à cette situation, le gouvernement tunisien a élaboré une stratégie nationale qui vise à assurer un accès équitable et durable à l’eau et à l’assainissement. Cette stratégie prévoit notamment le recours au dessalement de l’eau, la réutilisation des eaux usées traitées et la construction de barrages souterrains.

Féminicides en hausse en Tunisie

L’année 2023 a enregistré 27 féminicides en Tunisie, en plus de ceux qui n’ont pas été déclarés. Ce chiffre est en hausse par rapport aux années précédentes, ce qui inquiète les associations de défense des droits des femmes.

Selon la présidente de l’Association tunisienne des Femmes démocrates (ATFD), cette augmentation est due à la persistance d’une culture patriarcale dans la société tunisienne. Elle déplore également le manque de ressources qui entrave l’application de la loi contre la violence faite aux femmes.

Inlucc dans l’impasse

L’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc) est fermée depuis 2021, mais des budgets ont été alloués pour 2022, 2023 et 2024 dans le cadre du budget de la présidence du gouvernement.

Les employés de l’Inlucc ne sont pas en train de travailler et n’ont pas été payés depuis 2021. Ils ont porté plainte auprès de la justice, mais le problème est qu’il n’existe aucune preuve que l’instance a été fermée ou que les employés ont été limogés.

La situation de l’Inlucc est source d’inquiétude pour les défenseurs de la lutte contre la corruption. Ils craignent que la fermeture de l’instance ne nuise à la lutte contre ce fléau.