Depuis les badges livrés aux journalistes jusqu’au centre des délégations internationales, le tout écologique donne le ton. Chaises et tables sont recyclés.

Après les dégâts causés au monde par les avancées industrielles et hautes technologies sauvages, un devoir de réparation s’impose à l’humanité qui doit cette fois-ci user de technologies innovantes et de beaucoup d’imagination et de créativité pour réparer le monde.

Investir dans la technologie, c’est ce que le gouvernement italien est décidé à faire.

A l’ouverture de la Foire, Gilberto Pichetto Fratin, ministre de l’Environnement et de la sécurité énergétique a insisté sur l’importance d’une énergie verte pour l’Italie, une priorité.

Chaque pays, a-t-il-déclaré, est appelé à intensifier son engagement pour atteindre les ODD d’ici 2030. « Ecomondo est un test pour l’Europe. Un test pour voir si l’Europe est réellement et définitivement engagé dans ses politiques de lutte contre le réchauffement climatique et de préservation de l’environnement ».

Le ministre italien, qui a mis l’accent sur l’importance de la sécurité alimentaire et la sécurité énergétique, a assuré que son pays est totalement acquis à l’économie circulaire et investira comme il se doit pour assurer la transition écologique de l’économie italienne tous secteurs confondus.

« Nous accompagnerons les entreprise et l’innovation technologique pour une économie verte et appuierons Ecomondo, un rendez-vous international important qui rassemble toutes les entreprises soucieuses d’intégrer l’économie verte ».

Le plaidoyer de Rome pour une économie verte et un environnement propre ne date pas d’aujourd’hui. Cela fait près de deux décennies que le gouvernement italien a affirmé son engagement à ce propos. En 2019 Sergio Costa, alors ministre de l’Environnement appelait à ce que toutes les politiques économiques du pays soient vertes.

Soucieuse de se conformer aux objectifs de l’accord de Paris et se fixant l’objectif de réduire à néant ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050, l’Italie a décidé de consacrer près de 55 milliards d’euros sur des années à cet effet. Une partie de ce montant ira vers le soutien à des entreprises toutes tailles confondues.

L’Italie compte aussi impliquer plus ses partenaires en Afrique du Nord et celle subsaharienne dans une transition économique orientée sur l’économie circulaire et verte.

Ecomondo appuyé par le gouvernement italien représente l’espace de rencontre idéal pour mettre en contact les industriels italiens innovants et leurs vis-à-vis africains.

D’ores et déjà Corrado Peraboni, CEO d’Ecomondo a assuré de son soutien à toutes les entreprises tunisiennes soucieuses de muer vers une économie soucieuse de l’environnement et de l’économie verte. Une convention sera éventuellement signée à cet effect.

A cette édition, la Tunisie a participé à travers la CITET, Packtec et l’ONAS mais aussi par une présence modeste du secteur privé (10 entreprises seulement).

De notre envoyée spéciale à Rimini – Italie, Amel BelHadj Ali

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