Les organisations WTA (Women’s Tennis Association) et ITF (Fédération Internationale de Tennis) ont la possibilité de sanctionner une joueuse de tennis en réponse à une plainte d’une fédération de tennis. Les règlements de ces deux entités interdisent les déclarations discriminatoires ou haineuses. Si une joueuse de tennis exprime sa solidarité avec le peuple palestinien, une Fédération peut déposer une plainte, alléguant que ces déclarations sont discriminatoires et haineuses.

Si la plainte est jugée recevable, l’organisation WTA ou l’ITF pourrait lancer une enquête. À l’issue de cette enquête, elles pourraient décider de sanctionner la joueuse, la sanction pouvant prendre la forme d’une amende, d’une suspension ou même d’une exclusion des tournois. Il est important de souligner que la liberté d’expression est un droit fondamental, et les joueurs de tennis ont le droit d’exprimer leurs opinions politiques. Néanmoins, les organisations WTA et ITF ont le pouvoir de sanctionner ceux qui enfreignent leurs règlements.

Dans le cas spécifique d’une joueuse de tennis qui exprime sa solidarité avec le peuple palestinien, il est possible que l’organisation WTA ou l’ITF soit soumise à des pressions politiques, en particulier de la part de pays ayant des liens étroits avec Israël, comme les États-Unis. Ces pressions pourraient viser à pousser ces organisations à sanctionner les joueurs soutenant la Palestine.

Cependant, il est également possible que ces organisations décident de ne pas sanctionner la joueuse, même si la plainte de la Fédération israélienne est jugée recevable, par crainte de violer la liberté d’expression.

Bien que des exemples de sanctions aient été relevés dans le passé, tels que celui de Naomi Osaka et Daria Kasatkina, ces cas demeurent des exceptions. En général, la WTA et l’ITF sont réticentes à sanctionner les joueurs pour leurs prises de position politiques. D’autres joueuses de tennis, comme Serena Williams, Peng Shuai et Ashleigh Barty, ont été critiquées pour leurs opinions politiques sans pour autant être sanctionnées par ces organisations.