L’activité économique aurait enregistré une croissance du produit intérieur brut en volume (corrigé de l’effet des variations saisonnières) de 0,6 % au cours du deuxième trimestre de l’année en cours (avril à juin 2023), par rapport au même trimestre de 2022, selon les estimations préliminaires des comptes nationaux trimestriels, publiées mardi, par l’Institut National de la Statistique (INS).

En glissement annuel ou en variation annuelle, la croissance est en repli par rapport au trimestre précédent (révisée à 1,9 %, contre 2,1% initialement), ajoute l’INS dans une note sur la croissance économique consacrée au deuxième trimestre 2023.

En termes de variations trimestrielles (c’est-à-dire par rapport au premier trimestre de 2023), le PIB en volume a connu une évolution négative de -1,3 %, alors qu’il avait augmenté de 0,7 % au cours du trimestre précédent.

Au total, compte tenu de cette évolution, la croissance du PIB sur l’ensemble du premier semestre 2023 se situerait à 1,2%.

Dans ce contexte, la demande intérieure en volume n’a progressé que de 0,2% affichant une contribution positive pour 0,25 points de pourcentage à la croissance économique du deuxième trimestre (0,6).

Par ailleurs, le solde des échanges extérieur a contribué à hauteur de 0,35 point, du fait de la hausse du volume des exportations de biens et services de (11,4%), qui a dépassé légèrement, celle des importations (9,0%).

Selon l’INS, la dégradation du rendement agricole sous l’effet du changement climatique a eu un impact sur la croissance économique durant ces derniers mois. Elle devrait s’accentuer sur le reste de l’année en cours.

Selon les estimations préliminaires, le secteur des industries manufacturières a enregistré une baisse de 0,2%, en glissement annuel, durant le deuxième trimestre de 2023.

La valeur ajoutée du secteur de l’énergie, des mines, de l’eau, de l’assainissement et de traitement des déchets s’est repliée de 5,6%, par rapport à la même période de 2022 en raison de la diminution de la production du secteur d’extraction du pétrole et du gaz naturel de 2,6% et de la régression de la croissance du secteur des mines de 14,1% en glissement annuel.

Globalement, le secteur industriel a enregistré une régression relative de (-2,1%) en glissement annuel, durant le 2e trimestre de 2023 par rapport au même trimestre de 2022.

Les données publiées par l’INS font également, état d’une croissance négative en glissement annuel dans le secteur du bâtiment et de la construction (-5,4%) en glissement annuel.