Mise sous pression à propos des semi-conducteurs qu’elle utilise dans son armement, la Chine ne veut pas rester sans réponse. Et Pékin envisage de frapper là où ça fera très mal à l’industrie occidentale, à savoir les terres rares et les aimants.

Il faut dire que la mondialisation est passée par-là. En effet, au fur et à mesure que celle-ci gagnait du terrain, entraînant de multiples interdépendances, on a assisté à une sorte de “spécialisation“ à grande échelle. Au point que «… la moindre rupture de fourniture d’un pays à un autre peut se transformer en une arme très efficace ».

C’est l’exemple dans le domaine des semi-conducteurs, secteur dominé par la Corée du Sud, et subsidiairement les Etats-Unis et les Pays-Bas avec et l’équipementier ASML.

Du coup, l’Empire du Milieu, en guerre économique avec les Etats-Unis d’Amérique –pour l’instant-, en fait les frais, étant donné que la péninsule sud-coréenne est une sorte de “52ème” Etat américain.

Objectif essentiel : retarder le plus possible l’avancée technologique militaire de la Chine.

Cependant, la Chine, elle aussi, dispose une jolie et puissante carte à jouer, les terres rares et les technologies liées à la fabrication d’aimants, où elle reste le maître incontesté.

Selon Korii Slate, Pékin, à travers son tout puissant président, Xi Jimping, réfléchirait à une réplique aux Etats-Unis et à leurs alliés, «… en limitant les exportations de technologies liées aux terres rares et à l’une de leurs principales applications : les aimants ». On appelle cela la réponde du berger à la bergère.

Et pourquoi cela risque de faire mal ? C’est parce que ces aimants ultra-performants et très spécialisés sont très largement utilisés dans certaines industries technologiques à travers le monde, notamment les véhicules électriques, l’aviation, les éoliennes ou encore l’industrie militaire.

Mais tout porte à croire que cette décision de limitation de ces exportations ce serait plutôt due au faite que la Chine nourrit des grandes ambitions dans les secteurs cités -et dans lesquels donc les terres rares et les technologies liées sont indispensables- que d’une volonté de vengeance contre les Etats-Unis.