Le secrétaire général adjoint et porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, estime que le volet fiscal du projet de la loi de finances pour l’année 2023 ne répond pas aux objectifs de la justice fiscale, par conséquent nécessite une révision prenant en considération le côté social et l’amélioration du pouvoir d’achat.

Cité par la TAP, Tahri a souligné que le gouvernement n’a présenté qu’une partie fiscale du projet de la loi de finances. Les procédures fiscales devaient comporter différentes mesures, dont la révision du tableau d’impôts des salariés et la création d’impôt sur la fortune.

Le projet de la loi de finances 2023 doit traduire les engagements du gouvernement concernant les mesures sociales, notamment l’accord du 6 février 2021 et l’augmentation des salaires, a soutenu Tahri.