Lundi 7 novembre 2022, le président français, Emmanuel Macron, à l’instar de beaucoup d’autres dirigeants du monde, était à Charm El-Cheikh pour l’ouverture des travaux de la Conférence des Nations unies sur le climat, la COP 27.

A cette occasion, le chef de l’Etat français, comme à son habitude, a plaidé pour une « justice climatique » envers les pays en développement.

Et c’est sans doute pour l’acte à la parole que Macron convoque mardi 8 novembre 2022 à l’Élysée “les cinquante plus gros pollueurs industriels français, et ce « fond de guerre commerciale avec les États-Unis », écrit ouestfrance.fr.

En effet, « des engrais au ciment en passant par la métallurgie ou les raffineries, ces activités sont les héritières de la révolution industrielle. Difficile de faire une croix sur leurs activités », assure Emmanuel Macron, lequel a cependant érigé “la réindustrialisation de la France et de la réussite de cette décarbonation un enjeu de souveraineté“.

Au cours de cette rencontre à l’Elysée, il sera probablement question du rapport publié récemment qui montre que la France a perdu 1 million d’emplois au cours des 20 dernières années… mais elle a réussi à stopper cette chute.

Mais pas seulement, on parlera également concurrence féroce entre les grandes puissances économiques, Etats-Unis, Chine entre autres en matière de réduction d’industries polluantes.

En effet, écrit Ouest France, «… la marche vers la neutralité carbone donne lieu à une compétition féroce entre les grandes économies mondiales. La Chine, qui a pris une longueur d’avance dans les batteries électriques et mis à genoux l’industrie de panneaux solaires européenne, vise la neutralité carbone en 2060, contre 2050 pour l’Europe. Les États-Unis, calés sur 2050, ont lancé leur plan IRA (Inflation Reduction Act) doté de 360 milliards d’euros et veulent profiter de cette nouvelle phase pour attirer les investissements ».

Le chef de l’Etat français pourrait donc demander à ses industriels-pollueurs de lui proposer de solution pour polluer moins sans mettre à genoux leurs activités et par ricochet leurs emplois.

A suivre.