Les citoyens de l’Union des Comores, Etat indépendant de l’Afrique australe situé dans l’Océan Indien au large du Mozambique, étaient dispensés des formalités du visa pour rentrer en Tunisie, et ce du fait que ce pays fait partie de la Ligue des Etats arabes.

Et dans le cadre de la réciprocité, les Tunisiens voyageant aux Comores bénéficiaient d’une exemption des visas, ce qui a d’ailleurs facilité le business, notamment l’exportation des services de la Tunisie vers les îles des Comores. Dans ce cadre, nous dit-on, par moins de 22 projets dans le domaine du digital ont pu ainsi se réaliser grâce à des entreprises tunisiennes.

Seulement voilà, on ne sait pas pourquoi, selon qu’elle logique et pour quelle raison la Tunisie a décidé de rétablir le visa pour les Comoriens à partir du 8 octobre dernier. De ce fait, les Comores ont elles aussi décidé de répliquer en imposant le visa pour les Tunisiens pour rentrer dans le pays. Et débourser 30 euros comme frais.

A préciser que les Comores délivrent le visa au voyageur à l’arrivée sur une simple demande, alors que la Tunisie l’exige au préalable.

Maintenant, on va vous décrire les conséquences de cette politique étrangère dépourvue de sens et de logique. On vous livre le récit concernant une délégation comorienne qui voulait voyager en Tunisie dans un cadre professionnel.

« Nous devions recevoir une délégation des Comores il y a deux semaines. Sur leur trajet vers la Tunisie, les règles ont changé et un visa était nécessaire aux Comoriens (alors qu’en décollant ce n’était pas le cas), nous raconte un chef d’entreprise. Résultat, ils sont restés bloqués 10 jours à Dakar au Sénégal en attendant leur visa (demande déposée à l’ambassade tunisienne dans la capitale sénégalaise) qu’ils n’ont pu obtenir bien que leur ambassadeur en Tunisie ait fait une intervention auprès du ministère tunisien des Affaires étrangères. Et ils sont repartis chez eux sans pouvoir fouler le sol tunisien ».

Quand les responsables des frontières sauront qu’ils sont en train de couper la branche sur laquelle ils sont assis, ils se seront déjà écrasés par terre et les entreprises qui exportent avec eux, poursuit notre interlocuteur.

A vous de faire le commentaire de votre choix.

La Rédaction