Le président de l’Organisation tunisienne pour l’éducation et la famille (OTEF), Mahmoud Meftah, indique, en marge des travaux du 15e congrès de cette organisation à Hammamet, que cet événement constitue un nouveau départ pour l’organisation qui a été exclue, comme beaucoup d’autres associations du secteur éducatif, depuis 2011.

Meftah a ajouté que l’OTEF qui a résisté aux tentatives d’exclusion, s’emploie à mettre en place ses bureaux dans les établissements éducatifs et à organiser des activités afin de renouer avec les parents d’élèves et les enseignants, en plus de l’aménagement d’espaces d’écoute pour les élèves.

Placé sous le signe de ” l’ouverture et la rénovation “, ce congrès doit élire les structures de l’OTEF pour un mandat de 5 ans (un bureau national composé de 35 membres avec l’élection d’un bureau exécutif de 15 membres), a-t-il précisé, signalant que la commission administrative qui regroupe les membres du bureau national et les directeurs des bureaux régionaux doivent élire le président de l’organisation.

Mefteh a souligné que le slogan du congrès illustre l’attachement de l’OTEF à s’ouvrir sur les compétences et les cadres associatifs de renommé, aptes à innover dans le domaine de l’encadrement des jeunes.

Dans ce contexte, il a affirmé que ce congrès propose la création d’un département de la jeunesse au niveau local, régional et national, dans le but de former les jeunes afin qu’ils puissent assumer leur responsabilités, développer les moyens de communication et s’intégrer au sein de l’organisation et en milieu scolaire.

Il a relevé que le congrès examinera également la création d’un centre de prospection et de recherche au sein de l’organisation pour soutenir les efforts du bureau national, à travers l’élaboration d’études sur la contribution de l’organisation à résoudre les problèmes auxquels font face les secteurs de l’éducation et de la famille et présenter les solutions aux décideurs.

D’autre part, Meftah a souligné que l’organisation, représentées par 26 bureaux régionaux à travers le pays, ne reçoit pas de financement de l’Etat et compte sur ses revenus fixes qui proviennent de ses établissements d’enseignement privés répartis sur tout le pays.