Les adhérents à la Chambre syndicale nationale des importateurs et exportateurs grossistes en électroménager, relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat), ont adressé une lettre à la ministre du Commerce et du Développement des exportations, Fadhila Rebhi, dans laquelle ils évoquent l’inadéquation des nouvelles mesures de limitation des importations, mais ils proposent de solutions fiables.

Ces nouvelles mesures de limitation des importations nécessitent essentiellement un visa d’import pour les opérateurs et une panoplie de procédures à faire a priori. De ce fait, leur mise en place demeure et reste impossible pour trois raisons principales.

Primo, les importations des produits électroménagers se font à partir des plateformes d’achat et non directement avec les usines de fabrication des produits, donc il nous est impossible de demander à ces usines des factures proformas en plus des différents documents (le certificat de qualité, l’autorisation officielle de commercialisation…).

Secundo, le blocage des importations mettra en péril la continuité d’exploitation des entreprises et la pérennité des emplois qu’elles offrent.

Tertio, ceci entraînera un encouragement des ventes du marché parallèle et du marché en ligne.

Prioriser la lutte contre la contrebande

Pour faire face aux conséquences de ces nouvelles dispositions, la Chambre propose les trois solutions.

Premièrement, il s’agit de maintenir les mesures actuelles des importations.

Deuxièmement, il faut lutter davantage contre la contrebande afin de garantir une meilleure qualité de produit au consommateur final.

Et troisièmement, il est vital d’assurer la sécurité du consommateur en proposant des produits fiables.

Et des recettes fiscales de l’Etat très conséquentes

Les membres de la Chambre nationale des importateurs et exportateurs grossistes réitèrent leur engagement, pris depuis plusieurs années, à respecter les normes internationales de qualité et de sécurité des produits importés (normes secrétaires, énergétiques, qualité,…).

Ils rappellent par ailleurs que leurs importations procurent à l’Etat des recettes fiscales conséquentes puisqu’ils sont fortement taxés (+70% des droits et taxes).