“La transition de la Méditerranée vers l’énergie éolienne peut-être abordée de manière judicieuse et participative, à un coût minimal pour la conservation de la biodiversité, dans le but de trouver un consensus optimal pour des solutions durables”, estime la MOI-ECMSDE, une fédération de 133 organisations environnementales méditerranéennes.

Dans un document d’orientation sur la transition énergétique éolienne en Méditerranée, publié en septembre, la fédération, dont le siège est à Athènes (Grèce), a appelé à créer des zones d’exclusion bien définies afin de protéger les zones écologiques sensibles, à minimiser les risques pour les taxons vulnérables pendant l’exploitation des projets éoliens.

Elle a également recommandé d’augmenter la durabilité des matériaux des turbines éoliennes et de mettre en place des processus de consultation significatifs et anticipés avec les communautés locales.

La MOI-ECSDE (Bureau d’information méditerranéenne pour l’environnement, la culture et le développement durable) a appelé à favorise le rapprochement des politiques en matière de changement climatique et de biodiversité.