Un conseil ministériel qui s’est tenu hier vendredi sous la présidence de la cheffe du gouvernement Najla Bouden, a été consacré à l’examen de la stratégie sectorielle de l’emploi et de la formation professionnelle.

A cette occasion, Bouden a souligné la nécessité d’adapter cette stratégie aux autres stratégies nationales, notamment dans les secteurs économiques et industriels, afin de fournir une main d’œuvre formée et compétente dans les domaines à haute valeur ajoutée et d’attirer les projets à forte employabilité en Tunisie selon les spécificités de chaque région.

La stratégie sectorielle de l’emploi devra aussi accompagner la stratégie nationale de l’industrie à travers 4 domaines principaux à savoir l’industrie de fabrication des véhicules et des avions, l’industrie des médicaments et des produits pharmaceutiques et les industries dans le secteur des énergies renouvelables, a indiqué le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle Nasredine Nsibi, dans un exposé présenté lors de ce conseil ministériel.

Cette stratégie a pour objectif d’offrir une formation à la main d’œuvre selon des normes développées dans des secteurs à haute valeur ajoutée et accompagnera les stratégies régionales de développement à travers la valorisation des spécificités et les richesses de chaque région, a précisé Nsibi.

La stratégie sectorielle de l’emploi et de la formation professionnelle comprend plusieurs axes dont principalement une formation à court terme pour les diplômés du supérieur qui sera couronnée par une certification afin d’améliorer leur employabilité et l’appui de la stratégie sectorielle de l’initiative privée à travers la mobilisation des fonds nécessaire aux petites et moyennes entreprises.

Parmi les axes de la stratégie figurent notamment, la promotion et la révision des programmes actifs de l’emploi qui soutiennent directement les jeunes nouvellement recrutés à travers la participation du versement d’une tranche de leur salaires, outre le payement des contributions sociales des entreprises et l’impulsion de l’initiative collective à travers les entreprises œuvrant dans le domaine de l’économie solidaire.

S’agissant du secteur de la formation professionnelle, cette stratégie s’emploie à valoriser les spécialités qui connaissent une faible affluence malgré leurs importance et leurs rentabilité financière, ainsi que l’augmentation de la capacité d’accueil d’un certain nombre de centres de formation à travers notamment, la création de nouveaux centres ou le changement des méthodes d’apprentissage.

Le ministre de l’emploi a annoncé que 7 nouveaux centres de formation ouvriront leurs portes au cours de cette année.