Un groupe de 60 jeunes chercheurs tunisiens et britanniques se réunissent à Tunis, du 13 au 15 juillet 2022, pour un échange sur des sujets dans le domaine de la recherche scientifique.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Boukthir, indique à cette occasion que ce partenariat entre la Tunisie et le Royaume-Uni concerne 3 domaines d‘études, à savoir les recherches médicales, les sciences informatiques et les sciences biologiques. Le partenariat englobera, dans un deuxième temps, d’autres domaines dont les sciences humaines, a-t-il ajouté.

” Un prochain partenariat devrait être signé la semaine prochaine pour inclure d’autres disciplines “, a précisé le ministre.

Cet accord sera axé sur 4 principaux domaines à savoir la bonne gouvernance dans le domaine de l’enseignement supérieur, la valorisation de la recherche scientifique, la mobilité des étudiants, des chercheurs et des professeurs universitaires et enfin l’employabilité des diplômés.

Ce programme concerne, selon le ministre, les chercheurs en début de carrière et comportera notamment la signature de partenariats pour organiser des ateliers de recherches tunisiens et britanniques.

Le ministre de l’enseignement supérieur a, à cet effet, rappelé que la Tunisie se positionne dans des rangs avancés dans le domaine de la recherche scientifique sur le plan mondial.

” La Tunisie est classée 2eme sur le plan international, dans la formation technologique et 18eme dans le domaine de la recherche scientifique et technologique “, a-t-il rappelé. Selon la même source, la Tunisie est aussi le premier pays arabe et africain partenaire dans le plus grand programme de l’Union Européenne pour la recherche scientifique dont les fonds mobilisés sont de l’ordre de 95.5 milliards d’euro.

Moncef Boukthir estime que ce projet reflète les aspirations communes des tunisiens et des britanniques voulant établir des connections entre les chercheurs des deux côtés. C’est aussi une opportunité de développer des réseaux tunisiens des chercheurs avec leurs homologues britanniques.

” Nous voulons transformer cette richesse scientifique en des valeurs économiques, c’est pourquoi l’Anglais en tant que langue présente un axe central dans la formation de nos chercheurs, de nos universitaires et de nos administrateurs “, a-t-il noté.

L’ambassadeur du Royaume-Uni en Tunisie, Helen Winterton, a pour sa part indiqué que ce projet s’inscrit dans une plus large coopération qui date depuis 2018 avec la création de la haute commission mixte (Tunisie – Royaume-Uni) au ministère de l’Enseignement supérieur.

L’objectif est d’améliorer la mobilité des chercheurs dans les deux sens et de promouvoir le Royaume Uni en tant que destination pour les chercheurs tunisiens.

La commission a aussi pour but de promouvoir l’excellence dans la recherche scientifique dans le domaine des sciences humaines.

Concernant l’orientation universitaire pour les nouveaux bacheliers de la session 2022, Boukthir a rappelé que 3 nouveaux instituts ont été créés cette année, à la Manouba, au Kef et à Gabes.

Des réformes ont aussi été apportées au niveau de certaines branches universitaires. ” Ces réformes ont été proposées par des commissions sectorielles qui ont examiné notamment les besoins du marché de travail et proposé d’ajouter ou encore de supprimer des spécialités universitaires “, a-t-il indiqué.