1er Prix de la loi 72-38 attribué à la 1ère entreprise internationale qui s’est implantée en Tunisie dans le cadre de ce régime :

– La Société Draxelmaier. Elle est arrivée en Tunisie en 1974 et s’est installée à Sousse. C’est son premier site de délocalisation hors de la RFA. Elle a démarré un atelier d’assemblage de produits électriques autos, avec une équipe de 10 employés. A l’heure actuelle, elle dispose de 5 sites de production de faisceaux de cables autos répartis entre Mahdia, Sousse et Siliana. Son ambition est de faire de la Tunisie un Hub international avec un site de recherches qui pourrait employer 1.000 ingénieurs et techniciens.

2ème Prix décerné à l’investisseur de l’année

– La société SUMITOMO Electric Investor. Elle est récompensée pour avoir réalisé le plus gros investissement industriel pour l’année 2021 soit 141 millions de TND. Elle est arrivée en Tunisie en 2008 et fabrique des pièces électriques autos dont les faisceaux de cables. Elle occupe une usine de 25.000 mètres carrés à Jendouba qui a reçu une extension d’une superficie de 19.000 mètres carrés. Elle compte une autre implantation à El Fejja ( ZI, La Manouba) d’une superficie de 33.000 métres carrés. Au total elle emploie  prés de 5.000 salariés.

3ème prix, celui de l’innovation décerné à l’entreprise qui a fait l’investissement le plus important dans la valeur ajoutée et l’conomie du savoir.

– La société SAGEMCOM Software Technologies. Elle est spécialisée dans la fabrication des Box internet  et des software embarqués. Ellest numéro 1 mondial des compteurs intelligents. Arrivée en Tunisie en 2005, elle emploie 900 salariés répartis sur quatre sites de production.

4ème Prix celui de la RSE

La Société Kromberg et Schubert, installée à Béja. Elle est récompensée pour son excellence opérationnelle et ses efforts de progrès social. Elle s’est distinguée comme entreprise citoyenne grace à une politique sociale avancée. Elle est classée dans le Top 3 des sites Kromberg et Schubert, de par le monde.

5ème Prix ‘’Spécial 20ème Edition TIF 2022

La Société Safran. Elle est classée 3ème opérateur de l’industrie aéronautique, dans le monde. Elle est installée sur trois sites répartis entre Soliman et Grombalia et emploie 2.400 salariés. Arrivée en 2006 elle s’est distinguée en 2020 comme étant ‘’The Best Plance to work’’.

6èmePrix, celui de l’investisseur le plus récent dit ‘’Welcoming Award’’

– La société SAGE automotive Interirors. Elle est basée à El Agba, arrivée en 2019, elle a démarré avec 10 personnes elle emploie à l’heure actuelle 520 salariés. Elle est installée dans une usine de 28.000 métres carrés et entend promouvoir de nouveaux sites de production.

7ème Prix ‘’Special FIPA’’. Ce prix est décerné pour récompenser la plus importante opération d’investissement dans le contexte du ‘’Near Shoring’’.

– La société Nexans Autoélectric Tunisie. Elle fabriques des cablages pour voitures électriques. Arrivée en Tunisie en 2009, elle exploite actuellement 5 sites de production, à Soliman. Elle emploie 4.500 salariés et projette de monter à 6.000. Nexans a délocalisé à Soliman son site qui se trouvait en Ukraine, des suites de la guerre. Ce travail a été exécuté en deux mois de temps alors que les techniciens sont unanimes pour dire qu’ailleurs il aurait pris au moins deux ans. Elle signe un record qui valorise les RH tunisiennes.

8ème Prix dit de ‘’Développement en IT’’

– La société Huawei. Arrivée en Tunisie dès 1999, Huawei a organisé des stages de formation en Chine pour 6.000 ingénieurs et techniciens tunisiens. Elle se propose sur les 5 prochaines années de reconduire ce programme et d’en faire bénéficier un groupe de 10.000 candidats.

Conclusion :

On croit rêver ! Mais il n’en est rien. Ces Happy Few sont intarissables de reconnaissance de la compétitivité du site tunisien, de l’efficacité des services administratifs et parlent de la Tunisie comme de l’Eldorado de l’investissement et comme d’un havre de paix et de clémence fiscale.

Tous mettent en avant l’excellence de la qualité de la formation des cadres, techniciens et ingénieurs tunisiens. Ils souffrent tous de la fuite des cerveaux. A l’unanimité ils se sont tournés vers la Cheffe de Gouvernement pour lui demander de tout faire en sorte à ce que les ingénieurs et techniciens tunisiens ne soient plus tentés par l’émigration et restent dans leur pays.