Les investissements directs étrangers (IDE) ont augmenté de 52 % au Maroc en 2021, selon le dernier rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), sur l’investissement dans le monde 2022.

Dans ce rapport l’instance onusienne indique que ces investissements s’élèvent à 2,2 milliards de dollars pour le Maroc, soit l’équivalent de 22 milliards de dirhams. Ils étaient 1,4 milliard de dollars en 2020 et 1,7 milliard de dollars en 2019, mais plus importants en 2018 car ils s’élevaient à 3,5 milliards de dollars.

La CNUCED explique dans son rapport que « 2021 a connu l’annonce d’un accord de financement international majeur de 20 milliards de dollars pour la construction d’un câble sous-marin visant à fournir de l’énergie solaire et éolienne du Maroc au Royaume-Uni sur une distance d’environ 3 800 km ».

En Afrique du Nord, l’Égypte occupe la première place et la deuxième en Afrique, mais enregistrant toutefois une baisse de 12 % des investissements directs étrangers, souligne le rapport. Ceci étant, la CNUCED s’attend à ce que les IDE en Égypte augmentent dans les années à venir, grâce aux promesses d’investissements des pays du Golfe qui s’élèvent à environ 22 milliards de dollars.

Pour sa part, l’Algérie a réussi à attirer 870 millions de dollars d’IDE en 2020, contre 660 millions de dollars d’IDE pour la Tunisie.

Mais pour dans son ensemble, le rapport indique que les entrées d’IDE ont chuté de 5 % en Afrique du Nord pour se situer à 9,3 milliards de dollars.

Par contre, les IDE se sont élevés à environ 83 milliards de dollars en 2021 pour tout le continent africain, précise le rapport, soit un record par rapport à 2020, où le continent avait enregistré 39 milliards de dollars d’IDE, ne représentant cependant que 5,2 % des investissements directs étrangers dans le monde.

Et c’est l’Afrique du Sud qui semble profiter le plus de cette manne, parce qu’elle a attiré à elle seule environ 42 milliards de dollars, soit plus de la moitié des investissements sur le continent ; expliquée par la restructuration d’un certain nombre de grandes entreprises.

Tout en se félicitant de cette reprise des IDE, de près de 64% à 1 600 milliards de dollars en 2021, la CNUCED s’inquiète toutefois que cela ne se poursuive pas au cours de l’année en cours, en raison d’une mauvaise vision et d’une incertitude persistante.

D’après fr.hespress.com