La fondation de “la Maison de Tunisie” (à Paris) a organisé, samedi 4 juin 2022, la première parisienne du film “De Carthage la Phénicienne à Carthage la Tunisienne” en présence du réalisateur Naceur Ktari et ce, à l’amphithéâtre Habib Bourguiba.

Il s’agit d’un film qui retrace l’’Histoire de la Tunisie depuis la nuit des Temps jusqu’aux Temps Modernes.

Le film a été confectionné sous la supervision des éminents spécialistes et professeurs d’histoire tunisiens Abderrazak Gragueb, Mohamed Hsine Fanter, Abdelmajid Kraiem, Ali Mahjoubi, Leila Essebai et Fayçal Cherif.

Le film relate des périodes, des faits et des personnages perçus comme ayant compté plus que d’autres dans l’histoire de la Tunisie. Il vise à susciter et stimuler chez le spectateur la curiosité d’en savoir plus sur l’histoire de la Tunisie et donner suffisamment d’éclairage à des amis d’ailleurs les clés pour la compréhension de l’histoire de la Tunisie.

Se voulant un raccourci brillant, concis et saisissant d’une histoire exceptionnellement riche, complexe et bouleversante du pays, le film, qui n’est ni une fiction ni un documentaire, est le premier qui raconte l’histoire de la Tunisie dans sa globalité et sa continuité chronologique; il s’agit de marquer des repères forts en mettant en valeur des périodes, des faits ou des personnages perçus comme ayant compté plus que d’autres dans l’histoire de la Tunisie.

Le réalisateur Naceur Ktari a fait des études de cinéma à Paris l’IDHEC, au CLCF et à la Sorbonne, puis à Rome (Centro sperimentale di cinematografia).

Il réalise plusieurs courts métrages – Show 5000 (1968) et Prenons la ville (1973) avant de tourner Les Ambassadeurs, son premier long métrage en 1975, qui remporte le Tanit d’or aux Journées cinématographiques de Carthage (JCC) en 1976. Il est par ailleurs premier assistant réalisateur des “Aventuriers de l’arche perdue” (1981), film de Steven Spielberg partiellement tourné en Tunisie.

En 1999, il réalise un documentaire sur le parc national de l’Ichkeul. Il doit attendre vingt-cinq ans avant de réaliser son deuxième long métrage, “Sois mon amie”), qui remporte le Tanit de bronze aux JCC en 2000.