Les résultats du protocole d’accord sur la collecte des données sur les populations des races animales domestiques dans les pays du Maghreb inscris dans le système d’information sur la diversité des animaux domestiques (DAD-IS) ont été examinés par un atelier régional organisé les 30 et 31 mai 2022 à Tunis.

Géré et développé par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le système DAD-IS est une interface et une base de données en lignes sur les races domestiques. Il contient des informations sur près de 9 000 races et quelques 15 000 populations raciales nationales et permet d’avoir une connaissance des ressources génétiques dans les pays du Maghreb, précise un communique de l’organisation onusienne.

Cet instrument permet d’accéder à des bases de données consultables contenant des informations et des photographies sur les races d’animaux ainsi que des liens vers d’autres ressources en ligne sur la diversité des animaux d’élevage.

L’expert international de la production et la santé animale au bureau de la FAO pour l’Afrique du Nord, Mohammed Bengoumi, a précisé que les travaux de cet atelier font suite à un premier protocole de coopération signé entre l’Union du Maghreb arabe (UMA) et la FAO Afrique du Nord.

Ce protocole fédère l’adhésion des pays du Maghreb à collecter les données sur la diversité des races animales domestiques.

Ces données quantifiées permettent une caractérisation et un suivi, prérequis essentiel pour l’utilisation durable de ce capital animalier.

De son côté, le secrétaire général de l’UMA, Taïeb Baccouche, a affirmé que “la préservation de la diversité des ressources génétiques est une composante essentielle pour toutes les interventions visant à assurer la sécurité alimentaire”.

Pour lui, “la diversité des ressources génétiques joue un rôle crucial pour répondre aux besoins des pays du Maghreb, et elle est devenue nécessaire pour maintenir l’efficacité des systèmes de production en vue d’atteindre une sécurité alimentaire durable à la mesure des services fournis par les écosystèmes, afin de réduire les ravageurs et les maladies, en particulier les maladies transfrontalières”.