Adrian Puren, directeur exécutif de l’Institut sud-africain des maladies transmissibles (NICD), estime qu’«à l’heure actuelle, nous n’avons pas besoin de vaccination de masse contre la variole du singe. Nous avons beaucoup à enquêter du point de vue épidémiologique».

Pour sa part, Jacqueline Weyer, du Centre pour les maladies émergentes, zoonotiques et parasitaires du NICD, abonde dans le même sens pour dire que jusqu’à présent «il n’y avait rien d’étrange, rien que nous n’ayons jamais vu auparavant dans l’épidémie de monkeypox en dehors de l’Afrique, sauf que cela se passe maintenant dans un endroit différent », rapporte le site web atlasinfo.

Selon ses explications, la variole du singe n’était pas aussi hautement transmissible que le virus qui cause la pandémie de Covid-19.

Le NICD a assuré que l’Afrique du Sud n’a enregistré aucun cas confirmé ou suspect de monkeypox, une infection virale généralement bénigne qui est endémique dans certaines parties de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Pour autant, les autorités sanitaires sud-africaines se disent “vigilantes après que plus de 200 cas suspects et confirmés ont été détectés dans au moins 19 pays depuis début mai 2022“.

Le NICD rappelle que la première infection connue de l’épidémie actuelle a été détectée chez un voyageur qui est revenu au Royaume-Uni du Nigeria, où la variole du singe est endémique. Depuis lors, les enquêtes n’ont pas été en mesure de relier ce cas à l’un des autres cas détectés, ce qui suggère qu’il y a eu de multiples introductions du virus au Royaume-Uni et ailleurs.