Les dirigeants du tourisme de la région des Amériques se sont récemment réunis pour aborder les défis et les possibilités à saisir pour faire revenir la confiance chez les voyageurs dans l’ensemble de la région.

Dans cette optique, un séminaire a été consacré spécialement au “Code international de protection des touristes de l’OMT“, au cours duquel sont intervenus des experts ayant participé à l’élaboration de ce cadre juridique qui fera date. Le Code a été approuvé par consensus à la vingt-quatrième session de l’Assemblée générale de l’OMT à Madrid (Espagne). Il vise à offrir aux touristes une plus grande protection juridique alors que le monde se relève de la pandémie de Covid-19 et rouvre à nouveau.

L’OMT admet cependant que seuls trois de ses pays membres ont officiellement adhéré au Code, à savoir la Guinée-Bissau, le Paraguay et la Moldavie, lesquels se proposent d’intégrer la totalité des dispositions dudit Code à leurs politiques et à leur législation nationales…

Le séminaire technique se tenait dans le contexte de la soixante-septième réunion de la Commission de l’OMT pour les Amériques et du premier Congrès international sur le tourisme et le droit, organisé par l’Uruguay en collaboration avec l’OMT. Il a permis d’entendre les analyses d’experts au sujet de l’application du Code, mais aussi de découvrir les résultats d’une enquête menée récemment pour évaluer les effets potentiels du Code sur la législation et les politiques en matière de protection des visiteurs. L’enquête a été conduite par l’Association des États de la Caraïbe en collaboration avec l’OMT.

Par ailleurs, une table ronde des Ministres du tourisme a abordé les chances à saisir et les défis spécifiques du redressement du secteur du tourisme dans les Amériques dans le contexte résultant de la COVID-19. La discussion a porté sur les situations d’urgence et les droits des touristes en tant que consommateurs en matière de protection. On y a étudié les moyens de faire revenir la confiance chez les consommateurs du tourisme dans le monde de l’après-COVID-19.