Le pays de « naissance » de la Déclaration universelle des droits de l’Homme est en train de basculer vers la xénophobie, l’exclusion et le racisme. En effet, la France de 2022 compte deux extrêmes droites, l’une devenue moins virulente en apparence mais qui l’est toujours dans le fond, et l’autre, de création récente, très xénophobe et qui vient de faire ses premières armes en politique.

Lors du premier tour de la présidentielle du 10 avril 2022, Marine Le Pen du Rassemblement national (RN), a récolté 23,6% des voix. Quant à Eric Zemmour, il a engrangé plus de 7% des voix. Autrement dit, les deux additionnés font plus de 32% des voix.

Et ce n’est pas tout, car il faut compter également ceux qui sont de ces deux bords mais qui ne se déclarent pas, notamment certains Républicains (on pense entre autres à Eric Ciotti qui a affirmé qu’il ne votera Macron et ne donnera pas de consigne de vote) et d’autres.

Tout ceci pour dire que la France va mal et très mal, non pas en termes de démocratie, mais parce que les idéalistes de gauche, en voulant être trop humanistes, ont fini par jeter une bonne partie des Français dans le giron de l’extrême droite.

La représente du Parti socialiste, Anne Hidalgo, n’est pas arrivée à atteindre les 3% Elle est tombée dans son propre piège, en critiquant et lançant des mensonges sur Macron qui, selon elle, « a divisé les Français », au lieu de concocter un véritable programme de gouvernement. Idem pour la représentante des Républicains, Valérie Pécresse, à peine 2%.

Pour sa part, Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise), a certes réalisé un score honorable de près de 21%, mais qui ne servira à rien, car non seulement cela ne lui permet pas d’atteindre le second tour, mais surtout parce qu’il n’appellera probablement pas à voter pour Macron.

Du coup, l’espoir pour ceux qui pensent aux idéaux de la France, l’espoir repose désormais sur Emmanuel Macron. Mais il y a crainte, étant donné que ceux ont déjà appelé le voté n’ont pas voix au chapitre, en tout cas ils ne pèsent pas lourd dans l’échiquier politique France.

Tout cela ne sent pas bon, surtout avec les législatives de juin.

TB