L’Instance d’accès à l’information et le Réseau des journalistes pour les droits de l’Homme (RJDH) ont signé, mercredi a signé, mercredi 9 mars 2022, un accord de partenariat qui s’inscrit dans le cadre d’un projet sociétal visant à “consacrer l’information indépendante dans les pays arabes et instaurer des mécanismes de redevabilité et de reddition de comptes pour mettre en place une meilleure gouvernance”.

Dirigé par le Réseau et financé par le Fonds des Nations unies pour la démocratie (FNUD), ce projet vise à améliorer les conditions de travail des journalistes, renforcer la liberté d’expression et le droit d’accès à l’information et développer les capacités des journalistes en matière d’accès à l’information pour la couverture des questions en rapport avec les droits humains.

Il a aussi pour objectif d’améliorer les connaissances des journalistes en matière juridique à travers l’interaction avec les acteurs politiques de la société civile.

Le président de l’Instance d’accès à l’information par intérim, Adnen Lasoued, a déclaré, en marge de la signature de l’accord, que le rôle de l’instance sera de contribuer à inculquer aux journalistes la culture de l’accès à l’information et les inciter à utiliser les mécanismes prévus par la loi organique régissant l’accès à l’information, notamment le journalisme d’investigation, le journalisme de proximité et le journalisme de qualité.

Il a, en outre, fait remarquer que les demandes d’accès à l’information sont restées principalement liées aux événements factuels, à l’instar des demandes d’accès au ministère de la Santé pendant la période du Covid-19 ainsi qu’aux ministères de l’Intérieur et de l’Economie, “que cela soit avant ou après le 25 juillet”.

De son côté, Nozha Ben Mohamed, directrice du bureau du RJDH, a indiqué que l’accord de partenariat va permettre de constituer un groupe de journalistes spécialisés dans le domaine de l’accès à l’information et de la recherche dans le cadre de leur travail quotidien d’investigation ou d’information, précisant que le projet est prévu pour trois ans.

Pour sa part, Mouna Mtibaâ, experte auprès de l’Instance d’accès à l’information, a estimé que le droit d’accès à l’information est au cœur de tous les droits et constitue le fondement du travail journalistique.

Ce droit, a-t-elle poursuivi, a été initialement conçu pour le citoyen mais il sert principalement les journalistes et le travail journalistique.