Slim Besbes, ancien ministre des Finances par intérim au temps de la Troïka (juillet – décembre 2012), a déclaré, en substance, le 23 décembre 2021, que « plusieurs mesures prévues par le projet de loi de finances 2022 (PLF 2022) avaient été adoptées antérieurement et n’ont pas été appliquées parce qu’elles n’ont pas fait l’unanimité de toutes les parties ».

L’ancien responsable nahdhaoui, qui intervenait sur les ondes de la radio privée Express Fm, a ajouté que « le document fuité du projet de loi de finances 2022 constitue, selon lui, un document de réconciliation avec le FMI dans la mesure où ce projet de loi a répondu à toutes les recommandations du fonds ».

Au nombre de celles-ci, figure en bonne place la réduction de la masse des salaires dans la fonction publique (gel des salaires, suspension des recrutements, incitation au départ à la retraite…), ce qui permettra de faire l’économie de plus de 1,5 milliard de dinars.

Il cite d’autres apports dont 1,8 milliard de dinars seront fournis par les taxes et 300 MDT par l’augmentation du prix du tabac.

Tout en insistant sur le fait que « pour satisfaire le FMI, ces mesures requièrent un consensus entre le gouvernement et les partenaires sociaux, l’ancien responsable, dont le parti est en guerre avec le gouvernement en place, pense qu’« à première vue, le PLF 2022 a été élaboré dans un contexte de politique d’austérité ».

Dont acte.

ABS