Des formatrices travaillant dans les Centres de formation professionnelle de la jeune fille rurale relevant de l’Union nationale des femmes tunisiennes appellent le président de la République, Kais Saied, à intervenir en urgence pour la régularisation de leur situation professionnelle.

Lors d’une conférence organisée au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens, jeudi 23 décembre 2021, Souad AbdelKafi, formatrice au Centre de formation professionnelle de la jeune fille rurale de Mornag, a appelé le chef de l’Etat à ouvrir le dossier des formatrices de ces centres dont le nombre s’élève à 90, afin de lever ce qu’elle considère comme “une injustice” en milieu professionnel et à défendre leurs droits.

Abdelkafi a expliqué que les formatrices de ces centres de formation professionnelle ne sont pas encore titulaires et perçoivent un salaire qui varie entre 300 et 400 dinars pour le régime de 48 heures de travail par semaine, même si la plupart d’entre elles ont une ancienneté professionnelle de plus de 25 ans, a-t-elle dit.

Elle a souligné que les formatrices des centres de formation professionnelle pour filles rurales ont les mêmes diplômes que celles des autres centres de formation dans les différents gouvernorats de la république, mais ne bénéficient pas des mêmes salaires et privilèges professionnels, précisant qu’elles sont victimes de violence économique.