La cheffe du gouvernement, Najla Bouden, en visite à Riyad en Arabie Saoudite, où elle participe au Sommet de l’Initiative verte du Moyen-Orient, lundi 25 octobre 2021, a appelé à unifier les efforts dans la région du Moyen-Orient, pour lutter contre les répercussions des changements climatiques.

Intervenant lors de l’ouverture des travaux de la première édition dudit sommet, Bouden a souligné que les défis environnementaux actuels dépassent l’aspect environnemental pour s’attaquer à ceux économiques, sociaux et humanitaires.

La transition vers une économie verte nécessite la conjugaison des efforts de tous les pays pour accélérer le rythme de rétablissement économique et lutter contre le réchauffement climatique, d’ici l’an 2030, et ce dans le cadre d’une approche globale et multidimensionnelle, dont la conception doit être faite par les gouvernements, en coordination avec le secteur privé et la société civile, assure-t-elle.

Bouden invite aussi à recourir davantage à la recherche scientifique et à l’innovation technologique, afin de développer des solutions durables facilitant la transition vers une économie verte.

Elle recommande d’encourager les projets porteurs dans ce domaine et de diversifier les sources de l’énergie verte, notamment les énergies solaire, éolienne…, d’autant plus que les facteurs climatiques dans nos pays sont favorables au lancement de ce genre de projets.

L’impératif de développer les technologies de pointe dans la région arabe et d’assurer l’échange d’expertise et le transfert technologique entre les pays développés et ceux en développement. L’objectif étant de parvenir à mettre en place des politiques d’économie verte dans tous les pays sur un pied d’égalité.

Bouden a mis l’accent, en outre, sur l’importance de la finance verte, d’où l’importance de renforcer les investissements dans les projets de l’énergie renouvelable, de l’agriculture durable et de la construction écologique.

Elle a appelé les pays donateurs et les bailleurs de fonds internationaux à mobiliser des financements dédiés à ce genre de projets, au profit des pays en développement.

Elle a estimé, dans ce cadre, qu’il est possible de transformer les défis rencontrés en opportunités réelles de coopération entre les pays pour booster le financement durable dans les différents secteurs d’activité.