Le dernier rapport de la GIEC sur le réchauffement climatique est alarmant. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat estime que l’augmentation de 1,5°C sera atteint 10 ans plutôt que prévu initialement, soit aux alentours de 2030, estimant que l’humanité sera confrontée à des nouveaux désastres.

“Les humains sont responsables des dérèglements climatiques et n’ont d’autre choix que de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, s’ils veulent en limiter les dégâts”.

Avec déjà +1,1°C le monde vit des canicules de plus en plus fréquentes et plus chaudes, avec les images des flammes d’incendies qui ravagent des villes un peu partout dans le monde, en Amérique, en Grèce, en Turquie, en Chine, en Allemagne ou encore en Algérie, avec des thermomètres qui frôlent les 50°C, et pas seulement dans les régions désertiques du sud, mais également dans les pays du nord, comme au Canada récemment.

Et ce n’est que le début, “Si vous pensez que ça, c’est grave, rappelez-vous que ce que nous voyons aujourd’hui n’est que la première salve”, affirme Kristina Dahl, de l’organisation Union for Concerned Scientists.

En Afrique du Nord, on s’attend à une diminution des précipitations moyennes, une augmentation des incendies, une diminution de la vitesse moyenne du vent, une augmentation de l’aridité, des sécheresses, et à une diminution des ressources en eau et ses conséquences sur l’activité agricole.