Détecté en Inde au courant octobre 2020, le variant indien dénommé “Delta du coronavirus“ actuellement près d’une centaine de pays à travers le monde. Et s’il n’est pas déclaré officiellement dominant dans certains pays d’Afrique, c’est sans doute par manque de statistiques et d’études.

Mais le variant Delta est devenu, là de façon officielle, dominant à Singapour, Portugal et Royaume-Uni.

Et pour le continent africain, en tout cas pour certains pays, l’inquiétude est d’autant plus grande que les spécialistes estiment que ce variant est non seulement beaucoup plus transmissible (30 à 60% fois plus) que les autres variants, mais qu’il comporte « un risque plus élevé d’hospitalisation et de réinfection », avec un « un tableau de symptômes légèrement différent », c’est-à-dire plus de maux de tête mais moins de toux…).

Dans ces conditions, comment les pays africains peuvent-ils y faire face, sachant qu’ils ont déjà du mal à se procurer les vaccins anti-Covid-19 ? Quels sont les scénarios à l’étude au niveau du Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies (Africa CDC) pour enrayer cette flambée de cas de contamination ?