“L’Etat tunisien n’a aucune intention d’augmenter la part de ses participations dans le secteur bancaire”. C’est ce qu’a assuré le ministre de l’Economie, des Finances et de l’Appui à l’investissement, Ali Kooli, lors d’une séance plénière tenue à l’ARP, lundi 15 février 2021.

Interrogé par le député Iyadh Elloumi sur une éventuelle privatisation de la Banque tuniso-koweïtienne (BTK), dont le capital est réparti entre la BPCE-International (60%), l’Etat Tunisien (20%) et l’Etat koweïtien (20%), Kooli a fait savoir qu’une proposition a été faite à l’Etat tunisien pour céder ses participations dans cette banque et que cette question est en cours d’examen.

Il a souligné que la priorité pour l’Etat est de préserver les postes d’emploi et de soutenir l’économie tunisienne, estimant en ce sens que les expériences de privatisation menées jusque-là ont fait preuve d’efficacité.

A question de Mounira Ayari concernant l’impact de l’entrée en production du gisement Nawara (détenu équitablement par ETAP et OMV) sur la compensation des hydrocarbures et le budget de l’Etat, le ministre a rappelé que ” l’entrée en production de ce gisement a accusé un retard et n’a eu lieu que vers la fin de l’année 2019. L’année 2020 était une phase d’expérimentation, ce n’est que vers la fin de 2020 que la production effective a démarré “.

Donc on ne peut pas estimer l’impact de ce gisement sur le budget de l’Etat pour 2021, mais on pense qu’il ne pourrait atteindre 40 à 50 % de ses capacités préliminaires initiales.

“Toutefois, même avec des capacités en deçà des hypothèses de départ, ce champ aura un grand apport sur les ressources propres de l’Etat “, a-t-il dit.

Le gisement Nawara est un gisement de gaz et condensat situé au sud tunisien dans le bassin de Ghadamès à environ 50 km au Sud-ouest des installations de production de Hammouda et Oued Zar.