L’Institut Pasteur de Tunis annonce la sélection, par l’Initiative africaine pour l’excellence en recherche scientifique, de son projet de recherche pour traiter la maladie de Parkinson en utilisant des toxines (venins) de reptiles (serpent et scorpion).

Il s’agit d’une initiative conjointe lancée par l’Ecole fédérale des sciences appliquées de Lausanne (Suisse) et l’Université Mohammed VI des sciences appliquées au Maroc dans le but de promouvoir la recherche scientifique sur le continent africain, dans le cadre d’un programme de soutien des capacités des jeunes chercheurs.

Ce projet de recherche, dirigé par Dr Ines Albini à l’Institut Pasteur Tunis, ainsi que 6 autres projets sélectionnés, bénéficieront d’un financement dans le cadre de ce programme pour une durée de 4 ou 5 ans, par l’Initiative Africaine pour l’Excellence en Recherche Scientifique.

Cette initiative encourage le développement de la coopération entre chercheurs et experts pour l’élaboration de solutions efficaces et pérennes aux différents défis auxquels les pays africains et le reste du monde sont confrontés dans plusieurs domaines comme celui de la santé.

Selon Dr Ines Albini, depuis le début de ses travaux à l’Institut Pasteur de Tunis, elle s’est spécialisée dans la conduite de recherches pour traiter les maladies du vieillissement comme le Parkinson et Alzheimer et autres, utilisant des toxines de reptiles, soulignant qu’elle est la seule femme dont le projet a été choisi parmi les six projets qui seront soutenus.

Une date limite sera fixée pour organiser une réunion préliminaire au printemps prochain au siège de l’Université Mohammed VI en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique mondiale. La réunion comprendra des ateliers avec la participation de nombreux professeurs et experts, selon la chercheuse tunisienne.