Plus de 702 millions de dollars de financement reçus par les start-up africaine en 2020, soit un bond de 43% par rapport à 2019. Voilà ce que révèlent les données recueillies par le site spécialisé en ligne, Disrupt Africa.

«… Au total, 397 jeunes pousses ont levé plus de 700 millions de dollars de capitaux. Une hausse de près de 43% en valeur par rapport à 2019, où elles avaient reçu 334 millions de dollars. En cinq ans, elles ont levé 1,9 milliard de dollars d’investissements. Par ailleurs, les start-up sont de plus en plus nombreuses à attirer les capitaux : 27,7% en plus d’une année sur l’autre », selon RFI qui cite Disrupt Africa.

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C’est paradoxal étant donné que, durant l’année écoulée, les investissements directs étrangers (IDE) ont chuté dans le monde, et reculé de 18% en Afrique, et pendant ce temps, la tech africaine –qu’on appelle communément start-up- était carrément à la fête. «…Ce phénomène traduit donc la crédibilité croissante d’un secteur de plus en plus puissant », comme l’indique la radio française.

Et ce n’est pas fini, car dans un rapport récent intitulé « e-Conomy Africa 2020 », Google et la Société financière internationale (filiale de la Banque mondiale en charge du secteur privé) « estiment que l’économie numérique pourrait contribuer pour 180 milliards de dollars à l’économie africaine d’ici 2025 ».

Mais cette manne risque d’être inégalement répartie. En effet, 90% des 700 millions de dollars récoltés auraient été accaparés par seulement quatre pays africains, à savoir par ordre d’importance le Kenya, le Nigéria, l’Afrique du Sud et l’Égypte. « 77% des start-up financées étaient domiciliées dans ces pays », selon l’enquête du site Disrupt Africa.

Par secteur, les FinTech (25% du total), banques en ligne et solutions de paiement dématérialisées, mais aussi les secteurs du e-commerce et de la e-santé qui sont plébiscités par les investissements.

TB