Le début des échanges dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) a été lancé, le 1er janvier 2021, lors d’une cérémonie virtuelle organisée par la Commission économique pour l’Afrique (CEA), avec la participation de la CNUCED, du PNUD et d’Afreximbank.

A cette occasion, la secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, a indiqué que ” pour que la ZLECA tienne ses promesses, les secteurs privé et public du continent doivent travailler ensemble. Si cela est établi correctement, la ZLECA sera le plan qui imposera des investissements et une innovation rapides et, en fin de compte, une croissance et une prospérité pour l’Afrique “.

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De son côté, le secrétaire général de la ZLECA, Wamkele Mene, dira que ” aujourd’hui, l’Afrique commerce dans le cadre de la ZLECA, c’est l’heure de l’Afrique. Avec 54 Etats membres qui ont signé l’Accord, dont 34 l’ont ratifié, celui-ci est un signal fort que l’Afrique est prête à commencer à négocier sur la base de nouvelles règles et préférences qui pourront assurer un marché africain intégré ” .

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L’Accord est entré en vigueur le 30 mai 2019, après la ratification du traité par 22 pays – le nombre minimum requis en vertu du traité. Les échanges devaient initialement commencer le 1er juillet 2020 mais ont été reportés de six mois en raison de la pandémie de la COVID-19.

L’Erythrée est le seul pays à n’avoir pas encore pris d’engagement envers l’organe continental.

La Tunisie a ratifié, le 22 juillet 2020, la convention relative à la ZLECA. Depuis, elle prépare activement, en collaboration avec la CEA (bureau de l’Afrique du Nord), la stratégie nationale relative à la mise en œuvre de cette convention.

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