L’ambassade de Tunisie en France a enfin un titulaire en la personne de Mohamed Karim Jamoussi, ancien ministre de la Justice dans le gouvernement de Youssef Chahed.

C’est une grande marque de confiance quand on sait que Paris est la plus importante représentation du réseau diplomatique tunisien.

Mais c’est aussi une satisfaction et un soulagement pour les 800 000 Tunisiennes et Tunisiens qui attendaient avec impatience la nomination d’un haut représentant de la République tunisienne et d’un Consul général à Paris, lequel consulat général a aussi un titulaire : Mohamed Taher Arbaoui.

Les défis qui attendent le nouvel ambassadeur sont considérables : poursuivre la coopération franco-tunisienne dans un contexte Covid-19, réussir le XVIIIe Sommet de la Francophonie en 2021 à Djerba, ou encore relancer le dialogue avec la société civile franco-tunisienne.

La poursuite de la coopération franco-tunisienne est un défi majeur dans un contexte où de grands projets ont été lancés par le président de la République, Kaïs Saïed, et sont soutenus par son homologue français, Emmanuel Macron, à l’instar de la Cité médicale de Kairouan, du projet de TGV de Bizerte à Ben Guerdane et le celui d’une grande plateforme de production de fruits et légumes dans le centre du pays.

Notons qu’à l’horizon 2022, l’aide du 1er partenaire économique, commercial et culturel de la Tunisie, en l’occurrence la France, atteindra 1,7 milliard d’euros.

Réussir le Sommet du Cinquantenaire de la Francophonie sera aussi un enjeu de taille pour le nouvel ambassadeur de la Tunisie, l’un des pays fondateurs de la Francophonie, qui accueillera cet événement international à Djerba en 2021.

Ce Sommet constituera l’occasion de mettre en avant ces projets de développement qui métamorphoseront certaines régions du pays, mais aussi de soutenir et d’appuyer la Tunisie dans ses combats pour l’emploi, le développement économique et la réussite de sa jeunesse, cœur battant du pays.

Enfin, relancer le dialogue avec la société civile franco-tunisienne, c’est l’autre défi important qui attend M. Jamoussi.

En effet, notre société civile riche, dynamique et engagée, de Lille à Toulouse en passant par Paris, Grenoble, Marseille, Metz ou Bordeaux, a fait preuve, durant la crise sanitaire, d’une solidarité et d’un engagement exemplaire et admirable.

Mais cette société civile a grandement besoin d’être écoutée et d’entretenir un dialogue étroit et direct avec ses autorités : c’est pourquoi Son Excellence, nous vous proposons la mise en place d’une Coordination régionale des Tunisiens de France afin que, dans chaque région, un dialogue puisse être organisé avec les acteurs de la diaspora.

Bonne chance Son Excellence, les Tunisiens de France vous attendent !