La porte-parole du gouvernement, Asma Shiri, a déclaré que “le gouvernement oeuvre à tenir ses engagements concernant l’emploi et le développement dans les régions, selon une méthodologie rentable qui ne se limite pas aux demi mesures”.

Dans une déclaration faite aux médias, vendredi 10 juillet 2020, en marge du démarrage à Tunis de la consultation nationale sur le rapport de la lutte contre toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, Shiri a indiqué que le gouvernement a commencé l’organisation d’une série de sessions sur la situation à Tataouine qui ont abouti à certaines décisions, dont notamment, l’engagement au recrutement de 500 chômeurs dans des “postes effectifs”, outre l’activation du fonds de développement régional à Tataouine” afin de commencer à mettre en œuvre des projets exécutables, dans l’immédiat .

Elle a expliqué à cet égard qu’un comité qui regroupe la totalité des structures de financement a été créé pour accélérer le processus de prise de décision à un niveau régional, notant que ” le secteur du gypse sera parmi les secteurs prioritaires qui bénéficieront d’un financement du fonds en question”.

Le gouvernement travaillera, ajoute Shiri, à mettre en place des lignes de financement additionnelles pour la création des projets dans le gouvernorat de Tataouine en mettant à disposition une enveloppe de 1,5 million dinars par le biais de la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS), au profit des micro-projets dans la région.

Shiri a encore souligné que le gouvernement considère que la résolution des problèmes liés au développement et à toutes les formes d’emploi précaire et au chômage, constituent des axes prioritaires, tant au niveau du plan de sauvetage pour la période post-Covid-19, que dans le cadre de l’élaboration du plan de développement 2012-2025, selon une approche qui prend en compte les spécificités régionales.

La porte-parole du gouvernement a rappelé à l’occasion que le gouvernement a déjà entamé la mise au point d’un plan pour la relance des projets bloqués, que ce soit dans le secteur public ou dans le cadre du partenariat public-privé, à travers une cellule qui prend en charge le suivi de la réalisation de ces projets, en partenariat avec des comités régionaux, outre l’activation du principe de discrimination positive au profit des zones de l’intérieur.