Les travaux de construction du barrage Saida, à la délégation d’Oued Ellil (gouvernorat de la Manouba), dont le taux d’avancement a atteint 10% ont repris récemment après un arrêt causé par le confinement pour limiter la propagation de la pandémie du coronavirus (Covid-19).

Ce projet dont le coût total s’élève à 214 millions de dinars s’inscrit dans le cadre du transfert des eaux de l’extrême nord tunisien vers le Grand-Tunis, le Cap Bon et le Sahel.

Lors d’une visite effectuée, samedi, au barrage Saida, la Secrétaire d’Etat chargée des ressources hydrauliques, Akissa Bahri a indiqué que son département et les services régionaux œuvrent à résoudre les problèmes fonciers encore en suspens.

Et de préciser dans une déclaration à l’Agence TAP , que le barrage Saida devra contribuer au stockage de 45 millions de m3 d’eau, en plus du barrage d’El Kalâa (Sousse), dont le taux d’avancement de son construction a atteint 60%, ce qui permettra de répondre aux pics de la demande en eau potable, notamment, De son côté, le directeur général des Barrages et des grands ouvrages hydrauliques auprès du ministère de l’Agriculture, Faiz Moslem, a souligné que le projet du barrage Saida se caractérise par la régulation de la majorité de sa situation foncière avant lésant par des lotissements agricoles.

S’agissant des indemnisations des immobilisations corporelles relatives au projet, leur valeur globale a été estimée à 3,4 MD au profit de 37 habitants. Seulement 30 habitants ont bénéficié de dédommagements d’une valeur de 2,2 MD en attendant l’indemnisation des autres qui ont refusé le montant proposé.