La Tunisie devait recevoir un premier lot d’une cargaison d’équipements médicaux en provenance de Chine demain lundi 6 avril mais après départ de l’avion de Tunis, il a dû rebrousser chemin à cause de la promulgation d’une nouvelle loi douanière le 1er avril en Chine.

La Tunisie a l’avantage de payer sa marchandise en avance et du coup elle échappe à la guerre des masques à laquelle se livrent des puissances mondiales.
Quand la marchandise n’est pas payée par anticipation, les entreprises chinoises peuvent vendre aux plus offrants ! La maxime de l’argent qui n’a pas d’odeur porte du coup tout son sens !
En témoigne ce qui se passe ces derniers temps dans la bataille des masques et qui prouve que la solidarité internationale est un vain mot lorsque les intérêts égoïstes des États sont en jeu ! Il faut reconnaître d’un autre côté que les masques revêtent aujourd’hui une importance vitale car il y a une véritable volte face par rapport à leur port. Alors que l’on croyait qu’ils n’étaient d’aucune pour les individus non-porteurs du covid-19, on n’est plus aussi affirmatifs du côté des experts.
L’Organisation mondiale de la santé, aussi, (OMS) n’a cessé de répéter que les masques doivent être uniquement utilisés par les soignants, les malades et leur entourage proche, en affirmant s’appuyer sur des données scientifiques.
Et pourtant !
Ce n’est plus le cas aujourd’hui car une hypothèse prend de plus en plus de consistance stipulant que le coronavirus pourrait se transmettre via l’air expiré. C’est à dire quand les gens ne font que parler et pas uniquement lorsqu’ils éternuent ou toussent, comme l’on croyait auparavant. Une nouvelle donnée qui expliquerait la grande contagiosité du virus, transmis également par des patients asymptomatiques.
D’où l’importance de porter des masques même fabriqués de manière artisanale. Une étude parue vendredi 3 avril 2020, dans la revue Nature, estime que le port de masques chirurgicaux réduit la quantité de coronavirus dans l’air expiré par des malades.
Amel Belhadj Ali




