Youssef Chahed, le chef du gouvernement, prend part, lundi 11 novembre, à la deuxième édition du forum international de Paris sur la paix, du 11 au 13 novembre 2019 à la Grande Halle de La Villette à Paris en France.

Après une première édition en novembre 2018 à laquelle avait assisté feu Béji Caïed Essebsi, ancien président de la République, la 2ème édition du forum international sur la paix rassemblera cette année une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement.

Le forum verra également la participation de 250 intervenants de haut niveau et de tout horizon, des experts, des grandes personnalités, des intellectuels, ainsi qu’une vingtaine des chefs des plus grandes organisations internationales dont le président de l’Assemblée générale des Nations unies, Tijani Muhammad-Bande, ou la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo.

Ils partageront avec des porteurs de projet et des participants du monde entier leurs idées de gouvernance inspirées de leurs pays respectifs. L’objectif étant de mettre en avant des solutions innovantes autour de six thématiques majeures : Paix et sécurité, développement, nouvelles technologies, économie inclusive, environnement et culture et éducation.

Le programme propose plus de 80 sessions multi-acteurs sur des sujets phares à la fois actuels et préoccupants. Des projets reflétant les enjeux spécifiques de gouvernance mondiale, tels que la gouvernance de l’intelligence artificielle, la protection de la biodiversité, les industries culturelles au service du développement, les politiques de lutte contre les drogues, la cybersécurité, le secteur privé et les ODD (Objectifs de développement durable), le respect du droit humanitaire, seront présentés lors du Forum.

Des discussions auront lieu sur la gouvernance de la gouvernance : anti-globalisme et montée des populismes, tension entre fin du mois / fin du monde, état du multilatéralisme en 2019, équilibre Nord/Sud dans les organisations internationales outre des hommages à des initiatives du passé (le 30e anniversaire de la chute du Mur de Berlin, le 70e anniversaire de la Convention de Genève et le 100e anniversaire de l’Organisation internationale du travail).

Selon les organisateurs du forum, pour sa deuxième édition, l’appel à projets a reçu plus de 700 candidatures venant de 115 pays du monde entier et portées par une grande diversité d’acteurs clés de la gouvernance mondiale, notamment des Etats, des organisations internationales, des ONG, des entreprises, des agences de développement, des fondations, des organismes philanthropiques, des groupes religieux, des associations, des think tanks et des universités. Cent quatorze projets ont été sélectionnés et seront présentés au Forum. Une dizaine seulement sera choisie pour être accompagnés.

Les 114 porteurs de projet (ONG, fondations, associations, entreprises… ) du monde entier présenteront des initiatives innovantes face aux défis transfrontaliers actuels autour de l’inclusion financière des femmes en Afrique ou des populations déplacées, la prévention de la radicalisation sur la côte kényane, la mise en place de tremplins pour les nouvelles entreprises au Soudan, l’inclusion sociopolitique de la jeunesse face à la crise au Sahel, la mise en place de la première filière de recyclage de D3E d’Afrique centrale, etc.

En 2018, 120 projets ont été présentés au forum dont une dizaine a bénéficié de l’accompagnement tout au long de l’année 2019. Leurs résultats seront présentés lors de cette édition.

La première édition du forum avait également enregistré la participation de 65 chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que 10 dirigeants d’organisations internationales qui ont assisté à l’inauguration et ont pris part à 40 rendez-vous bilatéraux. 300 intervenants de haut niveau ont pris part à 80 débats multi-acteurs, 700 journalistes ont couvert l’événement et 6000 acteurs de la société civile ont participé à la première édition.

Le Forum de Paris sur la Paix est une organisation indépendante fondée en 2018 sous la forme d’une association Loi de 1901 par l’Institut français des relations internationales (Ifri), l’Institut Montaigne, la Fondation Körber, la Fondation Mo Ibrahim, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, México Evalea, Research and Information System For Developing Countries (RIS New Delhi) et Sciences Po.