La deuxième édition du Forum des affaires dans les domaines de l’énergie et du climat (Energy climate Busness Forum) a été organisée jeudi 18 juillet à Lisbonne à l’initiative de l’Union pour la Méditerranée (UpM) en collaboration avec le ministère portugais de l’Environnement et de la Transition énergétique et l’Agence portugaise de l’énergie.

Tenu sur le thème ” Soutenir les efforts des autorités locales en matière de transition énergétique “, ledit forum vise, selon le communiqué de l’UpM, à renforcer le rôle actif dévolu à l’Union pour soutenir et renforcer les initiatives du dialogue interrégional dans ce domaine et les projets énergétiques visant à construire un développement durable pour la région.

Près de 150 participants (représentants des autorités locales, opérateurs économiques, investisseurs du secteur privé, sociétés et établissements financiers internationaux, organisations internationales et interrégionales spécialisées dans le domaine de l’énergie et le climat) sont en conclave dans la capitale portugaise, pour débattre des moyens de renforcer la coopération et d’encourager les pratiques innovantes et les solutions de financement destinées à soutenir les efforts des autorités locales en matière de développement de l’utilisation de l’énergie renouvelable et de l’adaptation aux changements climatiques.

Les autorités locales de la région méditerranéenne ont adopté, selon l’UpM, des initiatives pour garantir la sécurité énergétique, réduire la facture de consommation énergétique et offrir des postes d’emplois de manière à réaliser le développement durable et intégral.

Selon l’Observatoire de l’énergie en Méditerranée, la demande de en énergie augmentera de 62% dans les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée à l’horizon de 2040 (par rapport à 2018, année de référence). La région connaît une croissance intense d’activités industrielles et du tourisme, ce qui risque d’augmenter la pression sur les ressources énergétiques disponibles.

A cet égard, le niveau de hausse de la chaleur limité à 1,5°C dans la région a été dépassé alors qu’il devait être maintenu au dessous de ce niveau conformément à la déclaration de Paris (COP 21).