La version finale du rapport de la révision organisationnelle du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche sera bientôt publiée. C’est en tout cas ce qu’a indiqué, jeudi 11 juillet 2019, le ministre de l’Agriculture, Samir Taieb, qui a fait savoir que le dialogue national participatif sur l’agriculture et la pêche se terminera début septembre.

Lors de l’ouverture d’un workshop sur l’évaluation à mi-parcours du recensement général des cadres et agents des services publics, spécifique au ministère de l’Agriculture, Taieb a déclaré que la révision du code de l’eau a également été parachevée. Il sera présenté au prochain conseil ministériel.

Une étude est, actuellement, menée sur la restructuration de la Direction générale des forêts, de la Direction générale de la pêche et des Commissariats régionaux du développement agricole.

Le département de l’Agriculture s’emploie, depuis trois ans, à améliorer son rendement au niveau de l’efficacité technique et financière afin de répondre aux besoins de ces partenaires, à l’instar des investisseurs et des exploitants agricoles ainsi qu’aux besoins de ces cadres, fonctionnaires et agents, a-t-il dit.

Samir Taieb rappellera les différentes mesures prises par son département relatives à l’amendement du décret n°420 de l’année 2001, portant sur l’organisation du ministère et la reformulation du décret gouvernemental n°503 de l’année 2018, qui a instauré une cellule de bonne gouvernance au cabinet du ministre.

Programme d’actions communes entre des ministères pilotes 

Il a exposé les différentes conventions signées avec l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) et l’Instance de l’accès à l’information, à l’effet de mettre en œuvre un programme d’actions communes, outre l’adoption des critères de transparence, de neutralité, d’aptitude et d’efficacité dans le mouvement des cadres du ministère de l’Agriculture.

Il a fait observer que le ministère de l’agriculture, qui englobe des établissements publics, toutes catégories confondues, s’attache, selon le décret n°419 de l’année 2001, à réaliser des objectifs techniques, économiques et sociaux, ce qui demande d’assurer l’efficacité de la gestion financière et administrative, et de s’occuper de la sécurité alimentaire pour tous les Tunisiens, à travers une approche visant le développement durable des zones rurales les moins développées.

De son côté, le ministre auprès du chef du gouvernement chargé du Suivi des grandes réformes, Taoufik Rajhi, a souligné que le projet du recensement général des cadres et agents des services publics a été réalisé dans le cadre d’une stratégie de modernisation de l’administration publique en s’appuyant sur un processus participatif.

Cette stratégie permettra de fournir des services de haute qualité et une meilleure gestion des ressources humaines de l’administration ainsi que la rationalisation du système de la fonction publique.

Ce recensement consiste en l’organisation structurelle, la répartition des ressources humaines (selon les fonctions et les grades), la conception d’un système d’information intégré (permettant la communication entre les différents appareils administratifs), outre la mise à jour des applications informatiques actuelles.

Quatre ministères pilotes (Finances, Santé, Education et Equipement) ont été choisis pour procéder aux premières opérations du recensement des cadres et des agents des services publics avant de les généraliser par la suite au reste des départements, a ajouté Rajhi.

La première phase a démarré en 2017, la deuxième en septembre 2018 -qui a concerné la présidence du gouvernement et les ministères du Développement, du Commerce et de l’Agriculture.

A noter que la gestion prospective des ressources humaines requiert l’élaboration d’un guide ministériel pour la profession pouvant faire office d’un outil commun entre les ministères, permettant une lecture unifiée et intégrale des différentes fonctions publiques.