Sfaxienne, Ikram Makni l’est jusqu’au bout des ongles. Mais ce n’est pas une Sfaxienne comme les autres. Sa sfaxianité n’est pas passive. Elle est on ne peut plus active et engagée. La preuve : la directrice générale de la Chambre du commerce et d’industrie de Sfax (CCIS) et du Centre d’Affaires de Sfax vient de créer l’Association Sfax International (ASI).

Il s’agit, comme son nom l’indique, d’une association qui s’est donné pour objectif de «vendre» Sfax à l’international, même «dans le monde entier», comme une «région d’innovation et d’excellence économique», et «site idéal pour l’investissement, l’industrie, le commerce et la science, d’œuvrer à attirer les «capitaux étrangers, en aidant les entreprises étrangères à s’installer dans la région en leur apportant un soutien complémentaire», et, enfin, de formuler une «vision stratégique commune et partagée».

Présidente de l’Association Sfax International, Ikram Makni se lance dans cette aventure avec une solide équipe composée pour une partie de chefs d’entreprise. Les chefs –et cadres- d’entreprise sont au nombre de cinq : Hatem Fourati (vice-président), Najla Rekik (vice-présidente), Ahmed Ben Messaoud (vice-président), Mohamed Sofien Bradai (trésorier) et Nadhem Ben Jemaa (secrétaire adjoint).

L’autre moitié de l’équipe est composée quant à elle de personnes, dont la présidente de l’ASI elle-même, venant du monde associatif et universitaire.

La première d’entre elles est Nathalie Ben Ayed, qui va apporter à l’Association Sfax International -dont elle est la secrétaire- les fruits d’une longue expérience d’une vingtaine d’années à la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax, dans un domaine qui se situe au cœur de l’action de la nouvelle association : les relations internationales, dont elle, cette diplômé de l’Ecole nationale des ingénieurs de Sfax et de l’Université Sorbonne Nouvelle (anglais et espagnol pour les affaires et le commerce international) est le manager depuis onze ans.

Mohamed BELHAJ (vice-président), directeur du Pôle de l’Entrepreneuriat, d’innovation et du transfert (Université de Sfax), du Centre de développement de Carrière et de Certification des Compétences (4C) et du Bureau de Transfert de la Technologie, met au pot un riche vécu d’une trentaine d’années comme praticien dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation et d’accompagnement notamment des startups.

Diplômé de la Faculté de droit de Sfax, Imen Karchoud (secrétaire adjointe) est directrice du développement à la Technopole de Sfax.

Alors quelle partie du monde ce «commando» va-t-il essayer de conquérir pour amener des opérateurs –importateurs et investisseurs- étrangers à s’intéresser beaucoup plus à Sfax ? Il suffit de regarder dans le rétroviseur savoir que, selon toute vraisemblance, la capitale du sud va continuer à faire ce qu’elle fait de plus en plus depuis quelques années : étoffer ses relations avec l’Afrique subsaharienne.