Jeudi 6 juin, quelques jours après l’annonce du report de l’élection présidentielle, Abdelkader Bensalah, le chef de l’Etat algérien, a lancé un appel à la classe politique, la société civile et aux personnalités nationales à “opter pour la voie du dialogue inclusif en vue de poser les jalons du processus de concertation” à même de sortir de la crise politique que traverse le pays. C’est ce que rapporte l’agence d’information officielle, APS.

Dans ce cadre, il estime nécessaire de débattre de toutes les préoccupations portant sur la prochaine échéance présidentielle et, partant, tracer une feuille de route devant aider à l’organisation du scrutin présidentiel dans un climat d’entente et de sérénité.

Tout en rappelant ces invitations, lors de ses précédents discours, au dialogue et à la concertation, Bensalah a réitéré son engagement à garantir “au scrutin présidentiel toutes les conditions d’une élection régulière, libre et transparente, telle que souhaitée par notre peuple”. Pour lui, cette nouvelle étape “est incontestablement une opportunité précieuse pour restaurer la confiance et mobiliser les forces patriotiques nationales en vue de construire le consensus le plus large possible autour de l’ensemble des questions en rapport avec les aspects législatif, réglementaire et organisationnel de cette élection, et sur les mécanismes de son contrôle et sa supervision”.

Il poursuit en disant que “l’Algérie a besoin de réformes et de nouveaux horizons aux plans politique et socioéconomique, un vœu clairement et pacifiquement exprimé par notre peuple qui doit également faire face à de nombreux et ô combien difficiles défis et enjeux nécessitant la mobilisation de toutes les forces vives”, lit-on dans son message.

Source : APS