Le ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, s’est entretenu, vendredi 15 mars à Tunis, avec la présidente de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, Marielle de Sarnez.

L’entretien a porté sur les relations de partenariat stratégique entre la Tunisie et la France et les moyens de les renforcer au niveau bilatéral et dans le cadre des institutions de l’Union européenne (UE), indique le département des Affaires étrangères.

Jhinaoui a souligné, à cette occasion, la solidité des relations tuniso-françaises et l’importance accordée par la Tunisie à son partenariat avec la France, qui demeure le premier partenaire économique de la Tunisie dans la zone UE.

Il a notamment mis en valeur les résultats issus de la dernière réunion du Haut conseil de coopération entre la France et la Tunisie au niveau de la présidence des deux gouvernements.

Il a souligné l’impératif de poursuivre la coordination commune au niveau bilatéral et multilatéral en vue notamment de l’organisation par la Tunisie du Sommet de la Francophonie en 2020, la tenue à l’initiative de la France du Sommet des deux rives à Marseille à la fin du mois de juin et du Sommet du G7 présidé par la France en août prochain.

Le ministre des Affaires étrangères a mis l’accent sur l’importance d’œuvrer à renforcer davantage le partenariat euro-méditerranéen et à activer les différents cadres de coopération dans cette zone stratégique, sur la base de l’intérêt commun.

De son côté, Marielle de Sarnez a salué les étapes importantes franchies par la Tunisie dans la mise en place des fondements du régime démocratique.

Elle a réitéré l’engagement de la France à poursuivre son appui à l’expérience démocratique tunisienne et son soutien à la Tunisie face aux défis qu’elle rencontre notamment au niveau économique.

La rencontre entre les deux parties, qui s’est déroulée en présence de la délégation parlementaire française, du président du groupe d’amitié Tunisie-France et de l’ambassadeur de France à Tunis, a été l’occasion d’échanger les points de vue sur plusieurs questions régionales et internationales dont le développement de la situation en Libye.