La présentation de la vision sectorielle 2018-2020 sur la jeunesse a été au centre d’un séminaire organisé mardi 5 février à Tunis par le ministère de la Jeunesse et des Sports en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Le séminaire s’est déroulé en présence notamment de Sonia Ben Cheikh (ministre de la Jeunesse et des Sports), Abdelkodous Saâdaoui (secrétaire d’Etat à la Jeunesse), Al Kebir Aloui (représentant du PNUD en Tunisie), et de représentants de certains ministères et organisations internationales ainsi des jeunes étudiants impliqués dans l’élaboration et la mise en œuvre de la vision stratégique sur la jeunesse.

Abdelkodous Saâdaoui a indiqué à cette occasion que cette vision répond aux défis auxquels font face les jeunes, notamment le renforcement de leur participation dans la vie politique et professionnelle et le développement de leur capacité créative.

Le secrétaire d’Etat a souligné que cette vision est le résultat d’un dialogue national auquel ont pris part plus de 70 mille jeunes de différentes régions du pays pour mettre au point les principaux axes portant sur le renforcement du droit des jeunes à s’engager dans la vie publique, à le protéger des comportements à risque, à préparer un environnement propice à l’émergence d’une jeunesse citoyenne qualifiée, autonome épanouie et socialement engagée.

“La vision sectorielle repose sur des piliers importants, à savoir préparer le jeune à devenir un citoyen qui participe activement aux affaires publiques nationales et locales, actif dans son identité et ouvert sur le monde, capable de s’intégrer dans la vie active et créative”, a-t-il ajouté.

Saâdaoui a souligné à cet égard que les maisons des jeunes ont un rôle important dans la concrétisation de cette vision étant donné qu’elles contribuent à l’intégration des jeunes et au développement de leurs compétences sociales, ce qui implique la révision et l’élargissement de leurs prérogatives à travers le développement des rôles de ces maisons en modernisant leurs équipement, en révisant et mieux les répartissant géographiquement ainsi qu’en modernisant leurs modes de gestion dans l’objectif de mettre à contribution les jeunes et leur proposer un nouveau rôle selon une nouvelle vision.

Pour sa part, Sonia Ben Cheikh a souligné l’importance du secteur de la jeunesse en Tunisie étant donné son poids démographique, où la proportion de jeunes âgés de 15 à 29 ans représente 24,5% de la population totale. “Cela représente à la fois un défi et un investissement pour notre pays”, a-t-elle relevé, affirmant qu’on ne peut pas parler d’une société démocratique sans l’association des jeunes à l’édification de la Tunisie nouvelle.

Elle a rappelé que la mise en place d’une vision stratégique répondant aux aspirations des jeunes s’inscrit dans la politique générale de l’Etat et le plan quinquennal 2016-2010 qui est l’aboutissement d’un dialogue national sur la jeunesse organisé en 2016 dans les différents gouvernorats du pays.