L’Assemblée des représentants du peuple célèbre, lundi 28 janvier 2019, le 5e anniversaire de la promulgation de la Constitution de la deuxième République. D’anciens députés de l’Assemblée nationale constituante (ANC), qui ont participé à la rédaction de la Constitution, ont été conviés pour célébrer cet événement.

Le 26 janvier 2014 a été une journée historique qui a marqué les esprits par l’unité et la détermination de l’ensemble des Tunisiens de faire avancer les choses, a déclaré le président du Parlement, Mohamed Ennaceur, à l’ouverture de la plénière extraordinaire.

Il a salué le rôle des membres de l’ANC qui ont élaboré la nouvelle Constitution consensuelle de la Tunisie et jeté les bases de la transition démocratique et de la construction de l’Etat de droit, des institutions et des libertés et des droits humains.

Leur tâche n’a pas été de tout repos et a nécessité beaucoup de patience et de persévérance pour pouvoir surmonter les différends et parvenir au consensus, a-t-il dit.

Ennaceur a réaffirmé la détermination de l’Assemblée à continuer dans la voie du compromis pour éviter les tensions que connait le pays.

Le président du Parlement a salué la mémoire des constituants décédés, à savoir Mohamed Brahmi, Mohamed Allouche, Moncef Ben Salem, Rafik Tlili, Mohamed Sghaier, Ahmed Brahim, Abdelkader Ben Khemaies, Taher Hamila et Maya Jeribi.

Par ailleurs et a l’occasion de cette célébration, le patio du Parlement accueille une exposition documentaire sur l’histoire de la Tunisie.

Pour l’ancien membre de l’Assemblée constituante, Mohamed Hamdi, la Constitution de 2014 est source de fierté pour les Tunisiens.

C’est une constitution progressiste notamment en matière de droits et libertés publiques ainsi qu’en ce qui concerne les volets se rapportant au pouvoir local et aux instances constitutionnelles.

Amor Chetoui, ancien membre de l’Assemblée constituante, a souligné l’importance de la Constitution de 2014 et appelé à l’application des dispositions de la Constitution et au parachèvement du processus de démocratisation.